
C'est à travers un communiqué du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication que le décision sur la suspension de l'émission " Bosolo Na Politik", diffusée sur la chaîne de télévision PSTVHD est tombée le lundi 17 août 2020.
Interdit d'émettre sur toute l'étendue de la République Démocratique Congo pour une durée de 7 jours à dater de sa notification, il est reproché à ce magazine d'avoir violé la loi et la déontologie en matière de communication audiovisuelle.
En effet, au cours de son édition du 2 juin 2020, M. Bernabe, invité du magazine Bosolo na Politik avait proféré des injures publiques à l'endroit de Mme Hamida Chatur et Daniel Massaro, respectivement épouse et cousin de Vital Kamhere.
" Attendu que ces propos constituent des injures publiques proférées contre Amida Chatur, une femme mariée et Daniel Massaro, portant atteinte à leurs honneurs et dignités en violation des articles 5 de la loi numéro 11/001/du 10 janvier 2011, 8 et 9 de la loi numéro 96-022 du 22 juin 1996, 5 et 11 de la déontologie des journalistes précités ", a souligné le CSAC dans son communiqué.
L'organe d'autorégulation des médias en RDC reproche également à Israël Mutombo, Directeur Général du magazine Bosolo Na Politik de n'avoir pas voulu se présenter devant son secrétaire d'instruction pour donner ses moyens de défense sous prétexte d'occupation.
Attendu que le coordonnateur de ce magazine Trésor Kalafayi a au cours d'une audition en lieu et place de son responsable reconnu les faits mis à charge de l'émission.
Il a fait savoir que suite à de nombreux appels reçus de toute suite à cet enregistrement du 2 juin 2020, obligé M. Bernabe, auteur des propos incriminés de présenter publiquement des excuses à Mme Hamida Chatur et Daniel Massaro, au cours d'une émission ultérieure, indique ce communiqué du CSAC.
Un repentit tardif et inopérant, d'après le CSAC quant au manquement au devoir du recadrement spontané des invités sur le plateau qui incombe au présentateur d'un magazine.
Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication rappelle que le magazine n'est pas à son premier forfait et continue d'opérer sans avis de conformité.
Il est donc demandé au magazine de transmettre au conseil son dossier administratif relatif aux conditions d'exploitation en matière de radiodiffusion sonore et de télévision pour dispositions utiles avant toute reprise de diffusion.
C.I