Makala
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Dans le but de remédier à la surpopulation carcérale à la prison centrale de Makala, plusieurs détenus seront libérés ce jeudi 28 mars 2024, en fin d'après-midi, lors d'une cérémonie présidée par le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu. 

Cette décision intervient juste après une séance de travail ténue lundi 25 mars dernier, entre les opérateurs judiciaires de toute catégories en présence de la vice-ministre de justice, et le premier président de la Cour de cassation.

Mais c'est suite à la promesse du premier président de la Cour de cassation de libérer tous les détenus sans dossier et ceux qui sont en prison par hasard.

Rappelons que la prison centrale de Makala, située dans la capitale congolaise Kinshasa, fait face à une augmentation significative du nombre de détenus ces dernières années. Selon Élie-Léon Ndomba, les chiffres augmente de manière alarmante, atteignant “une augmentation de 100% par rapport à la capacité initiale de l'établissement, qui était de 1500 détenus.”

Cette libération massive vise à désengorger la prison de Makala et à permettre une meilleure gestion de la population carcérale. Les détenus concernés par cette libération sont ceux qui n'ont pas de dossier ou ceux qui se trouvent en prison sans réelle justification.

La décision de libérer ces détenus a été prise dans le but d'assurer une administration de la justice plus équitable et d'améliorer les conditions de détention des prisonniers légalement condamnés. En libérant ceux qui sont incarcérés sans raison valable, les autorités judiciaires espèrent réduire la surpopulation carcérale et faire en sorte que seuls les individus coupables de crimes et délits soient incarcérés.

La cérémonie de libération sera présidée personnellement par le procureur général près la Cour de cassation, soulignant l'importance accordée à cette mesure. Cette action vise également à envoyer un message d'espoir aux détenus qui ont été injustement incarcérés et à leurs familles, en leur offrant une chance de retrouver leur liberté.

Par ailleurs, il est à noter que cette libération ne remet pas en cause la nécessité de poursuivre les enquêtes judiciaires et de garantir que les responsables de crimes et délits soient jugés conformément à la loi. Les autorités insistent sur le fait que cette mesure est spécifiquement destinée à traiter les cas de détention injustifiée et à désengorger la prison centrale de Makala.

Jephté Matondo