Corbillard transportant le corps de Tshisekedi wa Mulumba
Catégorie

Avant la période de la pandémie à Kinshasa, l’organisation des obsèques devenait un véritable casse-tête pour les familles éprouvées. Il fallait employer de nombreuses dépenses, afin d’enterrer dignement l’illustre disparu pour ne pas tomber dans de critiques négatives et moqueries de gens autour de nous.

Constatant cela, certains commerçants ont pris l’initiative de créer des funérariums prestigieux avec un coût de location très élevé qui se justifie par des services proposés, notamment, le décor, la musique, etc.

Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a interdit de faire transiter les dépouilles mortelles par des résidences, des espaces publics ou des salles funéraires comme cela était de coutume, afin de protéger la population contre les nuisances sonores et veiller à l'hygiène publique.

 « Ces dispositions resteront d’application même après la levée de l’état d’urgence », a-t-il ajouté.

Pour éviter toutes formes de dépenses lors des obsèques, le gouverneur de la ville de Kinshasa, opte pour la construction des funérariums dans de différentes morgues des hôpitaux publics pour un recueillement d’au moins 45 minutes avant de conduire le disparu à l’église et au cimetière.

D’ici quatre mois, un funérarium moderne dont les travaux de construction ont commencé le samedi 18 juillet 2020, à côté de la morgue centrale de Kinshasa, dans l’enceinte de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, ( ex-mama Yemo ) sera déjà opérationnel avec une capacité d’accueil de 200 places assises.

YSKL