Le gouvernement français a procédé à l'expulsion de nombreux ressortissants congolais en situation irrégulière sur l'île de Mayotte. D'après l'ambassade de France en RDC, « ces rapatriements s'inscrivent dans le cadre d'un accord signé entre la République Démocratique du Congo et la France en avril 2022, impliquant les autorités migratoires des deux pays ».
L'ambassade de France souligne aussi que, ces mesures visent à "contrôler l'immigration irrégulière et préserver l'ordre public" sur le territoire mahorais.
Ces expulsions qui ont commencé à Mayotte, où de nombreux Congolais ont trouvé refuge après avoir fui leur pays d'origine en raison de la guerre, de la pauvreté et de la répression politique ont été jugées trop restrictives qui mettraient en danger des milliers de vies humaines.
Mais selon les ONG, ces personnes ne sont pas traitées comme des réfugiés, mais comme des migrants illégaux, sans accès à une procédure d'asile équitable
Le gouvernement français justifie ces mesures par la nécessité de "maîtriser les flux migratoires" et de "garantir la stabilité" sur l'île. Mais pour les associations, ces rapatriements forcés soulèvent de sérieuses questions éthiques et humanitaires.
Face à cette situation controversée, le débat sur la gestion de l'immigration à Mayotte reste ouvert et soulève de nombreuses interrogations sur le respect des droits des migrants.
Jephté MATONDO