À cinq jours de l’ouverture de la session ordinaire de septembre, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a entamé mercredi 10 septembre 2025, une série de consultations avec les différents caucus de députés. Objectif: préparer une rentrée parlementaire jugée stratégique, aussi bien sur le plan politique que sécuritaire.
Selon le rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli, ces rencontres sont organisées « conformément aux orientations du chef de l’État » et visent à assurer une session apaisée. Les discussions ont notamment porté sur la session budgétaire, mais également sur des enjeux prioritaires tels que la situation sécuritaire persistante à l’Est du pays et la stabilité des institutions.
Le bureau de l’Assemblée a déjà échangé avec les caucus de députés du Grand Équateur, du Katanga et du Bandundu. « Toutes ces réunions ont tourné autour de l’impératif d’une rentrée parlementaire sereine », a expliqué Jacques Djoli, ajoutant que les préoccupations exprimées par les élus seront prises en compte dans la synthèse finale.
Les consultations se poursuivent ce jeudi avec les caucus du Grand Kasaï, de la Grande Orientale, de Kinshasa et du Kongo-Central. À l’issue de ces échanges, une feuille de route commune sera dégagée afin d’accompagner les élus dans l’examen des grands dossiers qui attendent l’Assemblée nationale.
La session de septembre s’annonce en effet cruciale. Elle devra examiner et adopter le projet de loi de finances pour l’exercice 2025-2026, tout en tenant compte du contexte sécuritaire préoccupant dans l’Est de la RDC et des engagements diplomatiques en cours du chef de l’État.
« C’est à la fin de ces consultations que l’opinion sera fixée sur l’atmosphère dans laquelle se déroulera cette rentrée parlementaire », a conclu Jacques Djoli, insistant sur la priorité du dépôt du budget du gouvernement comme principal acte fondateur de cette session.
Jephté Matondo