
Les vices ministres de l’intérieur et sécurité, Innocent Bokele Walaka, des transports et voies de communications, Jacques Yuma Kipuya et de la santé, Albert Mputu Biyombo ont clôturé les travaux de l’atelier des états de lieux de la sécurité routière, organisé par le ministère des transports et de la santé sous le haut patronage de la présidence de la république avec l’appuie de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS en sigle.
Ces assises se sont tenues du 09 au 11 décembre 2019, au cercle Elaïs dans la commune de la Gombe. Les conférenciers ont accentué les débats sur l’impasse qu’est plongé l’environnement routier en République Démocratique du Congo en général, et à Kinshasa en particulier, marqué par un accroissement de nombre des accidents de la circulation routière qui causent beaucoup des morts et blessés graves ainsi que des dégâts matériels considérables, les désordres récurant des motocyclistes communément appelés à Kinshasa '' Wewa '', et des différentes méconduites des usagers de la route.
Le président de la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR), Jean Marie Nganga a ramassé les points négatifs qui gênent la circulation routière en RDC et a énuméré les différentes causes qui sont à la base de non respect des objectifs assignés par les nations unies pour la décennie 2011 - 2020.
Les animateurs de ces trois jours de travail ont rédigé un cahier de charge qui regorge un nombre impressionnant des recommandations, en occurrence la transformation de la CNPR à une agence conformément aux exigences des Nations Unies, la réhabilitation des nos routes de telle sorte, qu’elles soient adaptées aux nouvelles normes routières, c’est-à-dire tenir compte de tous les usagers de la route.
Tel que les personnes vivant avec Handicap, doter le pays d’un outil juridique approprié à la circulation routière, afin de permettre à tous les acteurs qui concourent à la sécurité routière de travailler dans les meilleures conditions, de mettre en application le nouveau code de la route afin d’adapter nos voies routières au standard international.
L’atelier a connu la participation des divers organismes internationaux notamment, l’handicap international et La Croix Rouge Belgique, des représentants du gouvernement, tels que la CNPR, la PNC ( Police Nationale Congolaise ), les agents du ministère de la santé et de la SONAS, les organisations de la société civile ainsi que les ONG qui émergent dans le secteur de la sécurité routière et de la santé. L’assemblée a orienté l’opinion publique et le décideurs vers les premiers états généraux sur la sécurité routière qui seront organisés par le ministère des transports et voies des communications au cours de mois de mars 2020.
Il faut retenir que les agents de la CNPR vont descendre ce jeudi 12 décembre 2019 sur le terrain pour réguler la circulation, ensemble avec les policiers de roulage.
Bao Bitini /Factuel.cd