Jeanine Mabunda et Félix Tshisekedi
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Les réactions ne font que tomber depuis la déclaration de Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise de Londres sur la dissolution de l'Assemblée Nationale. En réaction au propos du chef de l'État, Jeanine Mabunda, présidente de la chambre basse du parlement, a fait une sorte de rappel à l'ordre au président Tshisekedi en lui opposant l'article 148 de la constitution congolaise qui prévoit, d'après elle un certain nombre de conditions pour dissoudre l'Assemblée, notamment; l'existence d'une crise persistante entre le gouvernement et l'Assemblée Nationale, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, a dit Jeanine Mabunda qui brandit également l'article 165 de la constitution qui prévoit la destitution du président de la république par le parlement en cas de haute trahison.

Face à cette question assez complexe, Adam Bombole, président du parti Ecco, fait remarquer que Madame Mabunda a outrepassé ses prérogatives de présidente de l'Assemblée Nationale. "Ne nous voilons pas la face, dit-il, Mme Mabunda a outrepassé ses prérogatives. Aucun article de la constitution, encore moins la préséance institutionnelle ne lui donne le droit de menacer ouvertement le président de la république de destitution, en invoquant à dessein, l’article 165 ", estime le candidat malheureux à la présidentielle de 2011.

Pour la petite histoire, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a déclaré le 19 janvier 2020 devant la diaspora congolaise de Londres qu'il n'a pas l'intention de dissoudre le Parlement, mais il y a des gens qui le pousse à le faire et que s'il y a toujours entrave à ses actions, il sera obligé de dissoudre le Parlement.

Foudre/ Factuel.cd