Le confinement à Kinshasa n'est pas du tout respecté par la population depuis l'adresse du chef de l'état congolais, Félix Tshisekedi, le 18 mars 2020, sur les antennes de la télévision publique, la RTNC.
Au lendemain de cette adresse, les écoles, les universités et les églises étaient toutes fermées jusqu'à ce jours, sans oublier les rencontres sportives dans les stades, les discothèques, bars, cafés, terrasses et restaurants qui n'exercent plus leurs activités, depuis l'annonce de Félix Tshisekedi du 18 mars 2020. Six jours après, c'est-à-dire, le 24 mars 2020, le président de la république était revenu à la charge pour décréter l'état d'urgence dans tout le pays, avec la fermeture des frontières nationales, en rappelant aux kinois de toujours respecter les mesures d'hygiène pour éviter la propagation de la pandémie à Coronavirus dans la capitale congolaise.
Sur le terrain, c'est tout à fait autre chose qui se déroule. Les autorités de la ville ont décidé d'un confinement total de la commune de la Gombe, considéré comme épicentre de coronavirus, du 6 au 20 avril, soit 14 jours. L'équipe de factuel.cd a observé dans plusieurs communes de Kinshasa que la population ne prends pas très au sérieux cette épidémie.
Les gens ne respectent pas la distanciation sociale, le commerce dans les rues se passe normalement comme si de rien n'était, le lavage des mains n'est pas respecté à la loupe et d'autres personnes ont trouvé un moyen pour se retrouver dans des endroits discrets, soit pour boire, soit pour se divertir autrement. Les raisons de ce non respect du confinement dans la ville de Kinshasa sont nombreuses, entre autres le manque de moyen pour mettre la provision chez soi, la difficulté d'avoir l'électricité et de l'eau de la regideso en permenence, la promiscuité dans lequel vivent les kinois, etc.
Entre temps, la propagation de cette pandémie à covid-19, se poursuit en silence et 4 autres villes de la RDC sont desormais concernées, à part Kinshasa.
Factuel.cd