
Se nourrir est certes un besoin physiologique. Mais dans cette action, la dimension physiologique ne suffit pas. L’aspect sanitaire et diététique est aussi centrale, dans la mesure où il en va aussi de notre bien être.
Dans cette quête du quotidien, dans la ville de kinshasa, l’ingéniosité des Kinois n’est pas à saturation. Du jour au lendemain, des restaurants populaires, appelés « malewa », ouvrent les portes un peu partout, surtout dans la commune de la Gombe où on retrouve plusieurs chantiers.
Pour la plupart de cas, les lieux où cette activité appelée Malewa s'exerce n' est pas toujours très propre. Beaucoup sont à découverts, les ustensiles utilisés pour servir le repas ou pour la cuisson du repas laisse à désirer.

Mais cette activité baptisée Malewa n’est pas toujours une mauvaise affaire car elle permet aux différents travailleurs qui n’ont pas nécessairement la capacité d’aller dans un restaurant digne de ce nom de pouvoir manger, quelque chose lorsqu’on est loin du domicile. Hormis d’être un secours pour les travailleurs, l’activité appelée Malewa pillule les Homes des étudiants, et voire même aux environs de certains auditoriums.
L’autre problème qui se pose au niveau de cette activité appelée Malewa est celui de la qualité d’aliments qui y sont cuisinés. Etant donné que ces différents acteurs dans ce secteur appelé Malewa évolue dans un système sans suivi ni accompagnement, il est très difficile d’apporter un quelconque crédit à cette activité.
Interdire cette activité appelée Malewa dans la comlune de la Gombe, déconfinée depuis le 29 juin dernier, n’est pas une décision qu’il faut prendre à la va vite, car cette activité aide plusieurs personnes.
Les différents '' malewa '' qu'on retrouve dans la commune de la Gombe sont des sources de revenue de plusieurs familles. Souvent, des mères célibataires ou des veuves ou encore des sans emploi sont responsables de cette activité.
Dans ce cas d’espèce cette activité peut être vue comme étant insalubre d’un certain point de vue peut être considéré comme salutaire pour certaines personnes. Il est vrai que la santé n’a pas de prix, il est aussi vrai que ventre affamé n’a pas d’oreille. De ce fait quoique cette activité appelée Malewa peut être une activité de secours pour certaines personnes qui n’ont pas toujours le temps ou le moyen, cela ne vaut le prix de la santé, car à quoi bon manger et se rassasier aujourd’hui pour tomber malade.
Comme ce secteur est vital pour la survie de certaines personnes, il est important pour l’autorité de continuer à exhorter la population à respecter les mesures barrières pour éviter la propagation de la pandémie de covid-19 dans le malewa.
Factuel.cd