
À Kananga, environ 2500 enfants ont bénéficié des jugements supplétifs. C’était au cours d’une audience organisée, il y a deux jours, au Tribunal pour enfant avec l’appui du HCR. Ces enfants sont issus des familles vulnérables. Ils proviennent de cinq communes de la ville.
Le gouvernement provincial a saisi l’occasion pour rappeler aux parents de toujours déclarer leurs enfants à l’état-civil avant trois mois de leur naissance. À travers ces jugements, ces enfants vont dans les jours à venir bénéficier des actes de naissances auprès des autorites de l’Etat-civil.
Pour le chef de bureau de HCR à Kananga, cet acte octroie à ces enfants le droit à l’identité, considéré comme un facteur clé du bien-être de l’individu. C’est ainsi, ajoute-t-il, que son institution a résolu d’accompagner les autorités provinciales dans la réduction des cas des personnes à risque d’apatridie. « Nous contribuons aux efforts des autorités afin de réduire les cas de personnes a risque d’apatride dont les enfants.
La Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie créé un cadre international visant à garantir les droits de chaque personne a une nationalité », a souligné Ali Mahamat.
La ministre provinciale des Affaires sociale reconnait que de nombreux enfants de la province ne sont pas déclarés auprès de l’officier de l’Etat-civil. Une situation qu’elle attribue non seulement à la passivité des parents mais également à la faible sensibilisation sur l’importance de la documentation civile et autres.
À l’occasion, le ministre de la Justice et Droits Humains du Kasaï-central a recommandé aux parents de déclarer leurs nouveau-nés endéans 90 jours après la naissance.
B.N