Les Karatékas congolais ne seront pas présents aux jeux olympiques de Tokyo 2020.
La raison est simple. les athlètes de la RDC n'ont pas pu rejoindre Paris, afin de prendre part au tournoi qui y était organisé du 11 au 13 juin dernier, pourtant qualificatif pour les J.O du Japon.
Selon la version divulguée par la presse, le ministère des sports avait détecté des "Ngulu" ( des personnes non concernées par le voyage) dans la liste que devrait composer la délégation de la FEKACO.
Or, les informations à notre possession renseignent que les personnes qualifiées comme "Ngulu", sont bel et bien identifiables et rattachées à la Fédération de Karaté-do du Congo.
Parmi les ''ngulu'' cités, l'on note M. Tshoula Okoma Boniface, alors que listé depuis des années dans tous les voyages de la FEKACO, en tant trésorier général.

Son seul problème, c'est lorsque la fédération a voulu l'utiliser en tant soigneur, alors qu' il est infirmier de formation.
Parmi les athlètes indexés dans cette affaire, l'on a fait allusion à Kabongo Mulumba. Et pourtant, athlète de son état, il est même reconnu par la Fédération Internationale de Karaté, où il occupe la 127ème place au Rankin mondial.
Même constat pour l'athlète Tshovo Tshipata qui se pointe à la 141ème position sur le plan mondial.
D'autres athlètes sont aussi cités dans ce sale dossier qui est un mensonge grossier.
Pourquoi alors repandre des fausses informations au nom d'une fédération qui vient à peine de commencer à décoller après l'épopée Flor Mosendu ?
La réponse réside au fait que certaines personnes sont mal intentionnées.
Où sont-ils ? Ils travaillent et collaborent avec l'actuel ministre des sports Serge Nkonde.
Histoire du dossier
Et pourtant le dossier a été initié depuis le 12 Avril 2021.
A cette date, la Fédération de Karaté-do du Congo avait écrit au secrétariat général aux sports pour une prise en charge des athlètes à Paris du 11 du 13 juin, date de l'Open de Paris.
Pour ce voyage, la FEKACO a aligné 5 athlètes les mieux classés sur le Rankin.
Après quelques jours, le ministère des sports invite la fédération de la spécialité a réduire à 3 athlètes pour 3 catégories. Chez les 61 kg, 67 kg et 75 kg.
Quelques jours après, la Fédération reçoit à nouveau une nouvelle invitation afin de prendre langue au tour de ce voyage.
Et là, le ministre Blonde fait savoir à la fédération qu'il aurait eu des nouvelles sur les "ngulu contenus dans la liste de la FEKACO.
L'échange va finalement se clôturer sur des bonnes auspices.
Après toutes ces tractations, le patron du sport congolais a fini par signer un ordre de mission pour permettre aux athlètes de s'envoler pour Paris. Chose qui sera faite le 29 mai dernier.
Mais seulement, quelques jours après une circulaire provenant du ministère des sports va tomber.

La circulaire en question fait encore mention des Ngulu.
Ça replonge la FEKACO dans un autre débat à conviction, afin de prouver qu'il n'y avait pas des ngulu.
Le temps passe, finalement c'est l'ordre de mission en question qui se volatilise dans la nature.
Entre temps, un article est déjà publié dans la presse vilipandant la Fédération de Karaté do du Congo confirmant des ''ngulu'' dans la délégation, alors qu'il n'en est pas question.
Lorsqu'on scrute l'article publié dans un média en ligne de la place, l'on se rend compte que le journaliste rédacteur de l'article est loin de la famille sportive habituée à couvrir les évènements sportifs dans ce média là.
Pendant ce temps, on fait signer des documents sans pourtant que le ministre de tutelle ne sache qu'en est-il du déplacement des karatékas congolais.
En définitive, les karatékas congolais ne partiront pas pour l'Open de Paris.
Conséquence, la RDC ecopera d'un forfait qui l'exclut de la participation aux J.O Tokyo 2020.
L'on se demande alors qui a nuit aux Karatékas de la RDC, la réponse est là.
C'est la fédération. Or, c'est faux. Car ceux qui ont fait que les athlètes ne se déplacent pas, se connaissent et ils font semblant de travailler pour l'avancement du sport.
Doudou Mbala