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Le parti ultra kabiliste l'Avenir du Grand Congo AGCO en sigle a réagi face à la déclaration des partis et regroupements politiques, membres de l'Union Sacrée, rendue publique le 8 août dernier à l'hôtel du fleuve, à Kinshasa.

Union sacrée

Après avoir pris connaissance de cette déclaration politique de l'Union Sacrée, les hauts cadres, cadres, membres du directoire national et membres du bureau politique du parti ultra kabiliste, AGCO, l'oeil du peuple et membre du Front Commun pour le Congo, FCC s'étaient réunis à leur tour, à leur siège, en session extraordinaire, le 11 août 2022, soit 3 jours après, pour dénoncer la participation à cette réunion de certains animateurs des institutions de la RDC.

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Pour Jean-Calvin Mbweso Luseyi, président national de l'AGCO, le premier ministre Sama Lukonde, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso et le président du sénat Bahati Lukwebo ne devaient pas faire partie de cette équipe des partis et regroupements politiques de l'Union Sacrée pour cette déclaration politique.

En outre, l'AGCO déplore cette déclaration de l'Union Sacrée qui masque, selon lui, une intention politique égocentrique, considérée comme une politique politicienne ayant pour but, de distraire le peuple congolais, victime des massacres et de la balkanisation souhaitée par les impérialistes.

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 En ce qui concerne les tueries à répétition des congolais de l'Est de la République, l'AGCO a indiqué que certaines institutions viennent de prouver par cette déclaration de l'Union Sacrée, leur complicité avec les ennemis du peuple, qu'ils considèrent comme partenaires.

Le bureau politique de l'AGCO condamne par ailleurs, cette déclaration politique des membres de l'Union Sacrée et déplore le manque des pistes de solution appropriées, face à la situation de l'Est, d'autant plus que les animateurs des institutions continuent à pleurnicher, au lieu de sanctionner diplomatiquement, les pays impliqués dans ce conflit.

Soulignons aussi que l'AGCO a dénoncé le recrutement des enfants de Rutshuru, au Nord-Kivu, dans les rangs de M23, d'après un journal, cité par le président national de l'AGCO dans son speech, considérant cet acte de crime contre l'humanité, avant de conclure en accusant l'union sacrée de manoeuvrer pour ne pas organiser les élections en 2023, comme le prévoit la constitution de la République Démocratique du Congo.

Djo Akeks