Mamy
Catégorie

Femme d’affaires, œuvrant également dans le secteur agricole dans la commune de Maluku, mariée à Monsieur Alain Bokuma, Madame Mamy Maria Mutela Mujinga a disparu depuis le 21 mars 2024, à Kinshasa.

Son mari, Alain Bokuma, porte plainte à la police, le 22 mars 2024, et lance le message de S.O.S dans les réseaux sociaux.

Cette situation dure depuis 34 jours aujourd’hui, sans une suite favorable. La jeep 4x4, de marque Mercedes Benz ML 350, de couleur blanche, immatriculée AKN 1359, que conduisait Mamy Maria Mutela Mujinga, a été retrouvée le 25 mars 2024, par la police, à Bibwa, soit 4 jours après, sans pour autant être endommagé.

Alain Bokuma, l’époux de Mamy Maria Mutela Mujinga, interpelé à la DEMIAP pour le dossier de son épouse disparue, après une plainte déposée par sa sœur du nom de Philomène Mutela.

D’après un membre proche de la famille de Mamy Maria Mutela Mujinga, sa sœur Philomène Mutela qui a déposé sa plainte à la DEMIAP, pour accuser Alain Bokuma, alors que le dossier était déjà au parquet, n’adresse plus la parole à la personne disparue depuis 2021.

D’autres personnes résidant au même quartier que la veuve de l’ancien Procureur Général de la République, le feu Nestor Bokuma Etike, la mère d’Alain Bokuma, l’époux de Mamy Maria Mutela Mujinga, disparue, affirment que Philomène Mutela est passée avec 6 autres personnes en la résidence de maman Bokuma au quartier Macampagne, le 11 avril 2024, aux environs de 15 heures, pour la menacer de mort, elle qui a 75 ans d’âge aujourd’hui.

Rappelons que le 5 avril déjà, Maurice Mutela, frère aîné de Mamy Maria Mutela Mujinga avait convoqué une réunion de famille dans sa résidence à Bandal. L’absence de ses frères Robert et Jean ont été remarquable, étonnant plus d’une personne.
A l’issu de la dite réunion, la famille Mutela se plaint de la disparition de leur fille Mamy Maria Mutela Mujinga auprès d’Alain Bokuma, son époux, estimant que ce dernier ne prend pas les choses pas les choses en main, comme il se doit.

Alain Bokuma réagit aussitôt, en expliquant ce qu’ il avait déjà fait comme procédure, en rappelant qu’à part le fait d’avoir été à la police, sur demande de Franck Mutela et Charles Mutela, il leur avait aussi donné de l’argent pour d’autres procédures de recherche pour retrouver leur sœur Mamy Maria Mutela Mujinga, qui est toujours introuvable jusqu’à ce jour.

Comme ci cela ne suffisait pas, Madame Philomène Mutela, sœur aîné de Madame Mamy, (avec qui elle n’entretenait plus de relations de famille depuis 3 années), à son tour commence par confronter Alain Bokuma à la nounou de l’enfant, avant d’annoncer à Alain Bokuma d’aller consulter un gourou (Nganga), que son autre frère connaissait vers la commune de Maluku.

EN ROUTE POUR LA RENCONTRE DU GOUROU

 Il faut souligner que le 6 avril 2024, Alain Bokuma, un de ses frères et un de ses oncles, par la demande de Philo Mutala, sont allés à Maluku pour rencontrer le fameux gourou, pendant que les représentants de famille de Mamy Maria Mutela Mujinga (Maurice, Franck et Charles) étaient à bord d’un autre véhicule pour la même destination.

Arrivé à l’entrée de la nécropole 2, à Maluku, Alain Bokuma, son frère et son oncle ont eu une urgence à Kinshasa, ce qui n’a plus permis d’en finir avec le gourou. Ils n’ont pas rencontré ce gourou.

C’est en ce moment qu’Alain Bokuma appela Charles Mutela pour lui en faire part et lui demanda aussi d évoluer avec sa famille, comme c’était leur prérogatives, et de nous faire rapport.

ALAIN BOKUMA INTERPELÉ LE 18 AVRIL 2024

Un mandat de comparution avec référence rmp43127/pr021/sen est déposé chez Alain Bokuma, lui demandant de se présenter au Parquet General. Chose faite, Alain Bokuma sera retenu et il y passa nuit.
Le lendemain, c’est-à-dire , le 11 avril 2024, le procureur Isofa qui avait le dossier, va les confronter et ne verra plus le besoin de le garder aux arrêts, vu qu il suivait les procédures à la lettre.

Comme instructions, une liberté provisoire a été accordée à Alain Bokuma, en l’assignant et en lui disant de garder la même adresse, lui, la bonne et l’enfant, et de se présenter tous les mardi et vendredi. Son passeport retenu. C’est en ce moment que les services de la DEMIAP le prennent le 18 avril 2024, dans la soirée pour être cloué dans leurs bureaux de Kitambo, sans la moindre visite de sa famille, alors que sa belle famille, notamment ses beaux frères le voient.

Notons que les voisins d’Alain soutiennent qu’après l’avoir pris dans leur véhicule, d autres agents de la DEMIAP sont passés prendre le pickup qu’il utilisait, qui ne lui appartient même pas et ce n’est pas aussi le véhicule que la disparue a utilisé avant d’être kidnappé.
 
Curieusement, le lendemain de l’arrestation d’Alain Bokuma, la nounou et l’enfant ont changé d’adresse, sans faire signe au procureur.

Alain Bokuma, stressé déjà par la disparition de son épouse Mamy Maria Mutela Mujinga, pendant 34 jours, est encore retenu dans une prison militaire, alors que c’est un civil et le dossier était déjà au Parquet des Grandes Instances.

La phrase du Président de la République, Félix Tshisekedi sur la justice de la République Démocratique du Congo, (notre système judiciaire est malade), hante encore les esprits : «un civil qui n’est pas impliqué dans un dossier militaire ne peut pas se retrouver dans un cachot militaire », a laissé entendre un avocat dans le couloir d’une cour militaire à Kinshasa.

Entre temps, il y a un voice de Mamy Maria Mutela Mujinga parlant des actes de sa sœur Philo Mutela à son pasteur, avant sa disparition. Dossier à suivre…

Djo Akeks