
L’arrestation de Seth Kikuni, un opposant politique de premier plan, a suscité une vague d’indignation parmi les figures politiques congolaises. Moïse Katumbi et Matata Ponyo, deux leaders d’opposition, ont fermement condamné cette action du régime de Félix Tshisekedi, affirmant que Kikuni n’a commis qu’un « crime » d’expression.
Dans une déclaration conjointe, Katumbi, président du parti Ensemble pour la République, a souligné que « ce genre d’acte intolérable ne fait qu’entretenir les divisions entre congolais et entraîne la RDC sur une pente dangereuse ». Il a exigé la libération immédiate de son camarade, affirmant que la détention de Kikuni est un affront à la démocratie.
Matata Ponyo, président du parti politique LGD, a également exprimé son indignation, déclarant que « cet acte antidémocratique n’est pas de nature à consolider la paix, la sécurité et la cohésion nationale qui font cruellement défaut aujourd’hui dans le pays ».
Seth Kikuni a été arrêté et conduit à l'Agence Nationale de Renseignements le lundi 2 septembre 2024. Jusqu'à présent, aucune information officielle n'a été communiquée sur les raisons précises de son arrestation ni sur les conditions de sa détention.
Par ailleurs, certaines sources renseignent que son arrestation est dûe à une déclaration faite dans les médias quelques jours passés où l'opposant abordait les questions liées au dialogue proposé par Martin Fayulu. Pour lui, «S’il y aura dialogue ça sera pour rappeler à Tshisekedi en face qu’il est incompétent ».
Jephté MATONDO