Goma
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Des affrontements armés qui se déroulent dans la chefferie de Bwito dans le territoire de Rusthuru, au Nord-Kivu favorisent le déplacement de la population.

Au début de mois de juin dernier, des violents combats opposent les Wazalendo, aux rebelles du M 23.

Cette situation favorise gravement des mouvements des populations qui abandonne des zones des combats.

D’ailleurs, les hostilités de cette semaine à Mubirubiru, ont contraint ceux qui jusque-là, ont résisté à tout abandonner derrière eux.  

C’EST POUR ALLER OÙ ?

Mubirubiru, c’est dans le groupement Gihondo. Ici, les combats ont été d’une rare intensité, impliquant les Wazalendo du groupe CMC et les locals defense, qui sont des éléments du M 23 commis au contrôle des localités conquises par la rebellions. Il y a eu des tirs croisés d’obus, les deux camps se canardant à tour de rôles. Les habitants n’ont eu de choix que de se mettre sur la route et quitter la zone. On les retrouve aujourd’hui à Kashuga, voire au-delà, vers kitshanga et Mwesso, dans le territoire voisin de Masisi.

Les accrochages qui ont commencé petitement, tendent à embraser un vaste espace, des environs de Nyanzale, a Katsiru, passant par Bukombo et Nyarubande. Aujourd’hui, les témoins affirment que les agglomérations de Nyanzale, Kikuku, Mubirubiru, Munguli, et Kasoko, sont désertées. Il est très dangereux de s’y attarder. Des armes lourdes et légères y sont utilisées sans crier gare.

Certaines familles qui ont tenté de s’installer dans le camp de déplacés de Ibuga a Kashuga, demandent une assistance d’urgence. Ils affirment manquer de tout ; pas d’abris, pas de nourriture, pas non plus de médicalement. Des salles de classe et des églises servent de logis pour d’autres déplacés en provenance de la localité de Nyarubande, affirment nos sources. Elles déplorent, en outre, une attitude jugée suicidaire chez certaines personnes deplacees. Elles n’hésitent pas à repartir dans les zones d’affrontements, à la recherche des vivres dans les plantations.

Notons par ailleurs que la situation sécuritaire au Nord-Kivu d’une manière générale et de Goma en particulier est préoccupante, malgré la signature de l’accord de paix, à Washington, le 27 juin dernier.

Factuel.cd