Affiche de la journée de la femme du 8 mars
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La clôture du mois de la femme intervient ce mardi 31 mars 2020 sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo. Aucune activité prévue, à cause de la pandémie de covid-19 qui secoue le monde entier en ce moment.

La femme qui doit aussi apporter une touche particulière à la francophonie ne sait rien faire pendant cette période. Par rapport à cela, factuel.cd vous donne l'occasion de dévouvrir ces écrits d'un assistant à la faculté des lettres de l'Université de Kinshasa.

S’il est vrai que lorsqu’un homme parle à son enfant, il parle à toute une génération, cela n’est pas moins vrai pour une femme.

En considérant la francophonie comme un ensemble de valeurs gravitant autour du français, nous pouvons affirmer qu’au sein de la francophonie, la femme n’est pas seulement gardienne des valeurs, mais aussi une vraie croix de transmission de ces valeurs de génération en génération.
Hormis ce qui est susmentionné, nous pouvons affirmer que la centralité de la femme au sein de la francophonie est vraie, et vérifiable car le fait qu’une femme préfère parler français, notamment avec ses enfants n’est pas anodin, parce que cela est un choix qu’elle opère de manière à mieux intégrer cette famille au sein de la francophonie.

À côté du français qui est la langue en évidence au sein de la francophonie, c’est la femme qui assure la continuité des différentes langues locales.
 Contrairement à ce que peuvent croire plusieurs personnes, l’apprentissage de ces langues ne se fait pas au dépens du français, mais plutôt au bénéfice du français, car il a été prouvé que l’apprentissage de ces langues, à côté du français favorise l’émergence du français.

Hormis ce rôle intellectuel ou culturel de la femme au sein de la francophonie, sur le point de vue social, la femme a un grand apport au sein de la francophonie, d'autant plus que dans son rôle social, la femme crée un environnement propice pour un climat sein dans la société, notamment par sa capacité à adoucir, et amener la cohésion.
Ne dit-on pas que sans paix il n’y a pas de pain ?

Du point de vue économique, le rôle de la femme au sein de la francophonie n’est pas à négliger par son activité qui peut être commerciale ou bureaucratique. La femme arrive à faire vivre plusieurs personnes tout en faisant la promotion du français.
En ce qui concerne l’apport de la femme dans le domaine du sport au sein de la francophonie, son bilan reste mitigé : moins nombreuses sont les femmes qui emergent par rapport aux hommes dans le domaine du sport.

Il est du moins important à signaler que dans certaines contrées, notamment en Afrique francophone, nous voyons un élan d’intérêt pour le sport au près des femmes, à l’instar des sports comme : le football, le basketball, ainsi que le volley-ball.
Dans le domaine du changement climatique, le rôle de la femme n’est pas aussi reluisant au sein de la francophonie, surtout en Afrique.
La femme est moins vu dans le thème de la conservation de la nature ou du reboisement. Elle est plutôt perçue comme l’artisan principal de la coupe d’arbre pour diverses raisons, telle que la cuisine.

Au sujet du changement climatique, il est important d’interpeler la femme francophone, de manière à ce qu’elle retrouve sa place au sein de l’échiquier mondial, de manière à ce que dans la francophonie que soit aussi cité des noms comme : Wangari Maathai , ainsi que greta tunberg.         
La centralité de la femme au sein de la société n’est pas à prouver car elle est évidente. Cette évidence autant qu’elle est de manière générale dans la société, elle est aussi dans la francophonie.

Que serait donc la francophonie sans la femme ? La question reste posée.
                                                                        Lumbala Kabuyi Elie/Factuel.cd