Un quartier populaire à Kinshasa pendant le confinement
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Le confinement qui s'observe à Kinshasa depuis l'annonce du président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi le 18 mars 2020, sur la fermeture des écoles, des instituts supérieurs, des églises, des bars, des hôtels, des terrasses, des boîtes de nuit et autres commerces, n'est pas respecté.

Si dans la commune de la Gombe considérée comme l'épicentre de la maladie à coronavirus à Kinshasa, l'accès est difficile pour toutes les personnes qui n'ont pas des macarons, depuis le 6 avril dernier pour éviter la propagation, le constat n'est pas le même dans les 23 autres communes de la ville.

Le Président de la République qui avait annoncé l'Etat d'urgence sanitaire le 24 mars 2020, prorogé par les deux chambres du parlement le 23 avril dernier a demandé en outre à l'équipe de riposte par l'entremise du ministre de la santé et le gouverneur de la ville de mettre tous les mécanismes en place pour éviter la propagation de cette pandémie.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Mbaka Ngobila a exigé le port des masques obligatoires, les barrières sont toujours visibles aux différentes entrées de la commune de la Gombe, mais, dans certaines entrées où on a placé des fûts de 200 litres pour le lavage des mains, il n' y a plus des savons liquides comme au debut des opérations et certains robinets sont déjà endomagés, laissant couler de l'eau sur la route asphaltée.

Par contre dans les 23 communes de Kinshasa, la vie se déroule presque normalement. Il y a des jeunes gens qui se regroupent, bien que le gouverneur avait interdit le rassemblement de plus de 20 personnes, la distanciation dans les différents marchés n'est pas respectée, le port des masques, pas respecté non plus, les quelques personnes qui les portent le font sous les mentons et affirment qu'ils portent pour éviter les amendes de la police.

Le souhait de tout le monde est d'éviter la propagation de cette pandémie à coronavirus à Kinshasa, mais ce qui se passe sur le terrain est tout à fait autre chose. Seule la commune de la Gombe respecte ce confinement jusque là. Entre temps, déjà plus de 400 cas confirmés et plus de 25 morts.

Factuel.cd