
Les embouteillages chroniques s'observent depuis plusieurs mois sur la route de Matadi dans ses tronçons compris entre l'entrée Météo et Lalu au quartier Mbinza Delvaux, entre l'entrée de l'Université Pédagogique Nationale et l'arrêt Kingu au quartier Mbinza UPN, à l'arrêt Wenze Badiadingi et entre le triangle et l'entrée du camp PM à Matadi Kibala.
Les causes communes de ces embouteillages sont les arrêts de circonstances créés par les conducteurs des taxis bus et moto, le non-respect du code de la route par les conducteurs, la présence des marchés pirates érigés le long de la route, et le comportement des certains agents de l'ordre commis à la circulation routière qui laisse à désirer.
Cette situation s'est surtout empirée en cette période de crise sanitaire due au coronavirus au quartier Matadi Kibala.
Tenez, ce quartier souffre d'une insuffisance d'arrêts aménagés prêt à accueillir les taxis bus. Cependant les conducteurs profitent de cette situation en se créant leurs arrêts soit au terminus, soit au niveau de l'arrêt Baelo ou encore au triangle ,et à l'entrée Kimayala.
Il existe également à côté de ce phénomène inquiétant, la présence des camions poids lourds transportant les marchandises en provenance du Kongo- Central, des marchés pirates, des plusieurs dépôt dont les activités ne facilitent pas un passage fluide pour atteindre soit le triangle cité verte, soit le camp PM.
Les policiers de circulation routière qui sont censés déboucher ces embouteillages sont malheureusement devenus amis ou collaborateurs des conducteurs et tenanciers de dépôt qui à leur tour leur offrent quelques billets de banque profitant du désordre qui règne en ce lieu.
Les passagers eux de leur côté sont obligés d'effectuer des longues distances à pieds dans l'espoir de se trouver un bus ou de prendre expressément un taxis moto en doublant quasiment le budget quotidien. Ce, en tenant compte du danger qu'ils courent de se salir les vêtements, puis ce que dans ce quartier s'y trouve les plus grands dépôts de farine de manioc et maïs, plusieurs moulins, mais aussi de bananes plantains, bref de produits de première nécessité en provenance du Kongo- Central.
Les autres plus grand danger sur cette route sont les accidents de circulation et le vol qui ont été plusieurs fois enregistrés.
Depuis la naissance de ce marché pirate qui est aussi la cause majeure des embouteillages dans ce tronçon, plusieurs démarches ont été menées, afin de l'éliminer, ont accouché d'une souris.
L'élargissement de la route intervenue à l'époque de l'ex président Joseph Kabila n'a presque servi à rien.
L'implication des autorités urbaines et communales s'avère donc nécessaire quant à l'urgence d'une solution à ces embouteillages.
C.L