
Les Kinois se divergent sur la proposition des réformes électorales, initiées par le G13.
C'est le constat fait ce lundi 31 août 2020 par notre rédaction.
Beaucoup pensent que cette initiative est louable puisque les lois électorales actuelles contiennent beaucoup d'irrégularités.
" Nous sommes derrière le G13, car ils ont une bonne initiative, les choses doivent changer et pour ceux il faut que nous ayons des réformes, pour avoir des bonnes lois électorales et pour barrer la route à ces gens qu'ils veulent toujours qu'eux et leur famille aient de sièges", a déclaré un habitant de la Gombe.
" Nous sommes derrière le G13 personnalités, car ils ont des bonnes idées et nous voulons aussi retourner aux élections présidentielles à deux tours pour éviter la tricherie", a dit Monsieur Jacques.
Par contre, certains pensent que cette démarche est anti-institutionnelle, car cette dernière doit se discuter dans les institutions, notamment l'Assemblée Nationale et le Sénat.
" Nous condamnons leurs aventures car parmi eux, il y a des députés et ils savent que leur initiative est contre la constitution, alors pourquoi le faire", a dit Monsieur Christian, étudiant de l'IFASIC.
" Nous nous opposons à cette démarche, s'ils veulent vraiment les réformes, qu'ils en parlent, lors de la session de septembre au parlement et non commencer à aller voir n'importe qui pour un appui bidon", a déclaré Madame Justine.
Notons que le G13 a déjà rencontré le président de la République Félix Antoine Tshisekedi, le bureau de la CENI, le premier Ministre Sylvestre Ilunga, les opposants Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu, Adolphe Muzito et Moïse Katumbi, le cardinal Fridolin Ambongo, le président de l'Eglise du Christ au Congo (ECC), le révérend André Bokonda et le Directeur Général de l'Office de l'identification de la population Richard Ilunga.
Jérémie Likayi/Stagiaire.