
À travers un communiqué de presse publié le lundi 28 septembre 2020, la Voix des Sans Voix (VSV) pour les droits de l'homme, s'est dite inquiète de la sécurité et la vie de M. Kitenge Dismak, président de l'ONG des droits de l'homme Groupe Lotus basé à Kisangani et Secrétaire Général honoraire de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH).
Ce dernier et sa famille seraient depuis le 8 septembre 2020, l'objet de menaces et autres harcèlement téléphoniques à travers lesquels un inconnu lui a promis d'en finir avec sa vie pour ses positions qui vont à l' encontre de celles des autorités et personnalités publiques.
Sur ce, la VSV a rappelé aux autorités congolaises que " la sécurité des personnes et leurs biens leur incombe et qu'aucun motif, quel qu'il en soit ne peut justifier des menaces contre une personne ", peut-on lire dans ce communiqué.
Ainsi poursuit le communiqué, " la VSV et les autres organisations tiendront pour responsables les autorités congolaises en général et les autorités politico- administratives et militaires de la province de la Tshopo, au cas où un mal arriverait au DDH précité".
La VSV demande donc aux autorités du pays de diligenter une enquête indépendante, afin d'établir les responsabilités sur cette question.
L' affaire remonte à une séance de travail de la société civile avec le ministre des droits humains le 7 septembre dernier. Séance aucours de laquelle Dismak avait décrié la situation des droits de l'homme de la province de la Tshopo faisant l'état de lieu, mission qui lui a été confié.
Il avait dans son speech stigmatisé le retour de certaines autorités militaires de la province, notamment le commandant de la 31ème région militaire à Kisangani, le général de Brigade William Benjamin Balengela Kazadi.
C.I