Depuis le 18 décembre 2020, jour du début du couvre-feu en République Démocratique du Congo d'une manière générale, et à Kinshasa, d'une manière particulière, la Police Nationale Congolaise avait pris l'engagement de faire respecter les mesures de lutte contre le covid-19, avec sa deuxième vague avec fermeté et courtoisie dans la discipline, l'ordre et dans le respect de la dignité humaine.
Les embouteillages monstres sont constatés sur plusieurs routes de la capitale avant 21 heures, et les usagers de la route sont butés à plusieurs problèmes dans les différentes barrières de la Police Nationale Congolaise. Une femme de média possedant sa carte de l'Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC), qui a requis l'anonymat nous renseigne que le dimanche 3 janvier 2021 était un calvaire sur la route de matadi, à partir de 17 heures, elle qui rentrait chez elle. '' je viens d'arriver maintenant à Mitendi après avoir passé plus de 4 heures sur la route. Arrivée devant une barrière, après 21 heures juste, il y a eu des graves incompréhensions. Les policiers ont refusés d'ouvrir la barrière pour les véhicules, à part les remorques et les véhicules qui transportaient les malades ''.
À la question de savoir ce qu'il fallait faire, les policiers lui ont dit simplement qu'il fallait être chez soi avant 21 heures, même si l'avenue Nguma était bouché. Entre temps, la PNC avait rappelé aux usagers de la route, il y a une semaine, que les personnes autorisées à circuler pendant le couvre-feu sont les personnes se trouvant en situation d'urgence sanitaire, les personnels soignant, les véhicules poids lourds, les personnes munies d'une autorisation spéciale délivrée par l'autorité.
Rappelons tout de même que ce couvre-feu n'est respecté à Kinshasa que dans les grandes artères. On trouve plusieurs personnes dans les différentes rues, même si le commandant de la ville interpelle certaines personnes dans les boîtes de nuit et autres.
Factuel.cd