
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a suscité des réactions vives au sein de la diaspora congolaise en France, en répondant à leur demande de changement de la Constitution.
Dans sa déclaration au cours cet échange, le chef de l'État a affirmé que cette décision ne relevait pas de ses prérogatives et qu'elle devait être soumise aux représentants de la population congolaise de manière démocratique.
Face à une demande pressante de la diaspora congolaise en France, qui exigeait un changement constitutionnel pour répondre à des préoccupations spécifiques, le président Tshisekedi a adopté une position respectueuse de l'ordre démocratique et constitutionnel.
Il a souligné que la modification de la constitution ne devait pas être une décision unilatérale prise par le président, mais plutôt un processus impliquant les représentants du peuple congolais.
«(...) ne faites pas de moi un dictateur s'il vous plaît», a-t-il insisté.
Cette déclaration du président Tshisekedi met en lumière son engagement en faveur de la démocratie et de l'État de droit en République démocratique du Congo. En refusant de prendre des mesures qui pourraient être perçues comme une atteinte à la démocratie, il se positionne en garant de l'équilibre des pouvoirs et en défenseur des droits du peuple congolais.
Outre cela, la réponse du président Tshisekedi est également un appel à la responsabilité de la diaspora congolaise en France. En les exhortant à ne pas le considérer comme un dictateur, il met en évidence la nécessité d'un dialogue constructif et respectueux pour résoudre les problèmes politiques et constitutionnels.
Il encourage ainsi la diaspora à s'engager dans des voies légales et démocratiques pour exprimer ses préoccupations et participer au processus de changement constitutionnel.
Soulignant que cette décision doit être prise par la population congolaise à travers ses représentants, le président Tshisekedi met en avant l'importance de respecter les mécanismes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.
Il convient de noter que la Constitution d'un pays est un pilier fondamental de son système politique et juridique. Modifier la Constitution nécessite une réflexion approfondie, un débat inclusif et une participation citoyenne.
Par ailleurs, cette réponse du président Tshisekedi à la diaspora congolaise en France témoigne de sa volonté de promouvoir la démocratie et l'État de droit en République démocratique du Congo.
En refusant de céder aux pressions et en privilégiant un processus démocratique pour apporter des changements constitutionnels, il envoie un message fort sur l'importance de respecter les institutions et les mécanismes démocratiques pour garantir une gouvernance stable et légitime.
Jephté MATONDO