La rédaction de factuel.cd a reçu un enseignant du primaire qui travaille au centre ville de Kinshasa qui témoigne sur ce qui se déroule dans son quartier depuis quelques semaines.
Curieusement, la même pratique est observée également dans la commune de Selembao, comme l’a si bien mentionné la radio onusienne dans son dossier, du matin de mardi 7 mai 2024.
D’après cet enseignant qui a requis l’anonymat, la population de Masina qui réside au quartier 3 est victime de tracasseries policières.
À en croire les propos de l’enseignant, les policiers des sous ciat dénommés Kiala, Sukambundu, à la direction Boba et Mabaka, sur le boulevard Lumumba, opèrent sous l’oeil de leurs commandants.
« Le commandant district de Tshangu, malgré nos cris de détresses, nous a abandonné à notre triste sort », a-t-il soutenu, avant d’ajouter : « c’est à partir de 18 heures 30 minutes que notre malheur débute. À 20 heures, les policiers passent sur les avenues pour arrêter les jeunes gens devant les portes de leurs domiciles, les tabassent et les torturent. Le matin à partir de 4 heures, pas moyen de vaquer librement à nos activités », a-il ajouté encore.
« Ils utilisent les kuluna comme éclaireurs. Ensuite, ils fouillent les sacs des paisibles citoyens et ils taxent des amandes allant de 100 à 500 dollars américains, avant de libérer les personnes arrêtées », a conclu cet enseignant d’une école conventionnée du centre ville à notre rédaction, avant de demander au commissaire général de la police de la ville de Kinshasa de leur venir en aide. Dossier à suivre…
Djo Akeks