
Une accalmie relative est observée depuis lundi, sur l'axe Minova-Masisi, après de violents affrontements ayant éclaté dimanche sur plusieurs collines surplombant la cité de Bweremana, dans la province du Nord-Kivu.
Selon Flory Musanganya, membre influent de la société civile locale, au moins trois civils ont été blessés par des éclats d'obus tirés par des éléments des groupes terroristes M23/ADF. Ces affrontements intenses ont contraint des centaines de familles à fuir leurs habitations, aggravant une situation humanitaire déjà critique dans la région.
Pendant ce temps, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) poursuivent leur progression stratégique sur l’axe Ngungu. D’après la société civile, plusieurs localites clés ont été reprises par les forces loyalistes, notamment Kasake et Kabingu, marquant ainsi un tournant significatif dans les opérations militaires en cours.
« Les FARDC avancent très bien. Ngungu est désormais encerclé. Nos forces progressent également sur Ruhambi, ce qui met une pression considérable sur les positions ennemies », a précisé Flory Musanganya, soulignant la détermination des forces armées à rétablir la sécurité dans cette zone.
Malgré cette accalmie sur certains fronts, les tensions demeurent vives, et les populations civiles continuent de payer un lourd tribut. Les acteurs humanitaires présents dans la région appellent à un accès sécurisé pour venir en aide aux déplacés, dont le nombre ne cesse de croître.
Les FARDC, avec l’appui des communautés locales, espèrent consolider leurs avancées et neutraliser les poches de résistance ennemies dans les jours à venir.
Toutefois, Masisi reste sous haute surveillance, tandis que l'armée congolaise poursuit ses efforts pour stabiliser la région et protéger les populations civiles.
Jephté MATONDO