Le ministre sortant des Relations avec le parlement, Lisanga Bonganga, est traduit en justice, pour avoir semé la confusion au sein de la population et paralysé les institutions de la République en déclarant Martin Fayulu, comme le gagnant de la présidentielle du 30 décembre 2018.
Selon maître Franck Kalolo, qui porte plainte contre Lisanga Bonganga au parquet Général près la cour d'appel de Kinshasa/Gombe, le 30 septembre dernier, il est reproché à celui-ci d'avoir créé la confusion au sein de la population et paralysé les institutions du pays en déclarant que c'est Martin Fayulu qui avait gagné les élections et que le pays a maintenant 3 présidents.
« Étant patriote, notre préoccupation est celle de savoir pourquoi ce dernier qui faisait partie de l'équipe gouvernementale et organisationnelle des élections en République Démocratique du Congo garderait-il tous ces secrets sans les révéler à temps au peuple congolais, que de le faire hors délai, c'est-à-dire après son départ du gouvernement? », s'est-il interrogé.
Dans sa plainte, Me Kalolo affirme que, ce genre de pratique réservé à exploiter le peuple Congolais « pour son intérêt égoïste est devenue monnaie courante en RD ». Ces propos étant constitutifs de l'infraction de provocation et de l'incitation à des manquements envers l'autorité publique qui stipule que : « quiconque aura provoqué directement à désobéir aux lois sera puni d'une servitude pénale de 2 mois à 3 ans et d'une amende de 1.000.000 à 10.000.000 FC ou d'une de ces peines seulement », écrit Me Franck Kalolo.
Il a par ailleurs, rappeler dans sa plainte contre Jean-Pierre Lisanga que, ces faits sont prévus et punis par les articles 135 bis, 22, alinéa 3 et 59, alinéa 1 du CPL II.
Il sied de rappeler que, l'ancien ministre des Relations avec le parlement, Jean-Pierre Lisanga, avait déclaré le 16 septembre dernier à Kinshasa devant la presse que, la RDC est dirigé par 3 présidents de la République.
Factuel.cd