
C'est l'essentiel de l'information livrée par Cour pénale internationale ( CPI) dans l'appel de l'affaire qui concerne l'ancien Vice-président de la RDC, Jean-Pierre Bemba et consorts, contre la décision portant fixation d'une nouvelle peine.
Pour rappel, Le 19 octobre 2016, Jean‑Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba, Jean‑Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido ont été déclarés coupables d'atteintes à l'administration de la justice pour avoir intentionnellement subornés des témoins et sollicités la présentation de faux témoignages par des témoins de la Défense dans le cadre de l'autre affaire visant Jean‑Pierre Bemba devant la CPI.
Cependant, le 22 mars 2017, la Chambre de première instance VII avait prononcé les peines dans cette affaire.
En effet, le 8 mars 2018, la Chambre d'appel a annulé les peines initialement fixées à l'encontre de Jean-Pierre Bemba Gombo, Aimé Kilolo Musamba et Jean-Jacques Mangenda Kabongo et renvoyée la question pour réexamen devant la Chambre de première instance VII. Le 17 septembre 2018, la Chambre de première instance VII a rendu sa décision portant fixation des nouvelles peines.
D'après le communiqué de la CPI qui retrace l'historique des faits, en date du 18 octobre 2018, la Défense de Jean-Pierre Bemba avait fait appel de cette décision et l'appel a été déposé le 17 décembre 2018. La Chambre d'appel a tenu une audience le 4 septembre 2019 afin d'entendre les arguments des parties.
Il faut croire que, la participation du président national du Mouvement de libération du Congo à la présidentielle de 2023, en République démocratique, dépendra du verdict qui sera rendu par la CPI le 27 novembre 2019 prochain.
Factuel.cd