À Kananga, la MONUSCO ad interim a fait un don des vivres, le samedi 9 mai 2020, à la prison centrale. Le chef de bureau a indiqué que cette dotation explique le souci de la mission onusienne d’humaniser ce lieu de détention.
Ce don de la Monusco à ces détenus est constitué d’une dizaine de sacs de farine de manioc, une dizaine autres de maïs et d’un sac du sel de 20 kg. Le chef du bureau ai de la Monusco/Kananga explique que par ce geste, la mission onusienne souhaite que cette prison ne soit pas un mouroir, mais plutôt un véritable lieu de rééducation.
« La prison ne doit pas être un mouroir mais plutôt un lieu de rééducation, où l’individu en situation carcérale, après son séjour ici, puisse intégrer la société et apporter sa pierre à l’édifice de la nation », a souligné Leopold Gnonke.
Pour sa part, le directeur de la prison centrale de Kananga a salué ce geste. Coco Lonji a également demandé à d’autres partenaires d’emboiter les pas à la Monusco, en cette période difficile, née de la crise sanitaire. « Je suis content qu’en la période que nous traversons, la Monusco nous vienne en secours pour nous ravitailler en alimentation.
Je vais demander à la Monusco qui est le partenaire permanent comme le CICR de ne pas arrêter par là. Ma vision est d’humaniser cette prison », a-t-il indiqué. Dans le cadre de la prévention de covid-19 au Kasaï-Central, la mission onusienne a par ailleurs installé des contenaires dans l’enceinte de cette prison en vue de la mise en quarantaine des éventuels cas suspects.
BN