
Mike Mukebay, opposant politique détenu depuis près de 15 mois à la Prison centrale de Makala, a essuyé un nouveau rejet de sa demande de mise en liberté provisoire.
Ce Jeudi 15 août 2024, la Cour d'appel de la Gombe a prononcé son cinquième refus, malgré le fait que les préventions à sa charge ne soient passibles que de peines ne dépassant pas deux ans.
Une situation qui met en mal ses avocats qui pensent que les charges de leur client sont passibles des peines, pas au delà deux ans.
« Pourtant les préventions à sa charge sont passibles des peines pas au delà de deux ans, là où d'autres poursuivis pour des faits plus graves obtiennent gain de cause à la première demande », regrette sa défense.
Par ailleurs, les avocats de M. Mukebay affirment que leur client fait l'objet d'un traitement discriminatoire et appellent les autorités judiciaires à se prononcer en toute impartialité, conformément aux principes d'un procès équitable. Ils comptent continuer à se battre pour obtenir la libération provisoire de leur client dans l'attente de son procès.
De son côté, le parquet n'a pas souhaité commenter cette nouvelle décision de justice. Les raisons exactes du refus de libération provisoire n'ont pas été divulguées publiquement.
Mike Mukebay, figure de l'opposition politique en République démocratique du Congo, a été arrêté en mai 2023 et inculpé pour des faits présumés de troubles à l'ordre public. Ses partisans dénoncent une procédure judiciaire « à motivation politique », visant à le maintenir derrière les barreaux.
Factuel.cd