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C'est ce  lundi 2 septembre 2024, qu'a eu lieu inhumation de 200 personnes décédées en raison des conséquences tragiques de la guerre d'agression du Rwanda en République Démocratique du Congo.

Ces décès, survenus dans un contexte de crise humanitaire, sont attribués à des maladies et à la famine, exacerbées par l'absence d'une assistance adéquate et d'une réponse appropriée des autorités.

La ministre des Affaires sociales, Nathalie Aziza Munana, a représenté le gouvernement central lors de cette cérémonie émotive. Elle a déposé une gerbe de fleurs en hommage aux victimes, soulignant la nécessité urgente d'une action humanitaire pour aider ceux qui souffrent encore des conséquences de ce conflit.

Depuis la résurgence de la guerre du M23, près de 2 millions de personnes se trouvent dans des conditions de vie désastreuses, vivant dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma. Les conditions dans ces camps sont précaires, avec un accès limité à la nourriture, à l'eau potable et aux soins médicaux. Les témoignages des déplacés révèlent une détresse profonde, alors qu'ils luttent pour survivre face à des défis

Goma

quotidiens.

La communauté internationale et les organisations humanitaires sont appelées à intensifier leur soutien pour répondre à cette crise grandissante. Les autorités congolaises sont également exhortées à prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité et le bien-être des populations vulnérables touchées par ce conflit.

Il sied de noter que la guerre du M23, qui a ravagé la région, continue d'avoir des répercussions dévastatrices sur la vie quotidienne des Congolais. Alors que le pays fait face à cette tragédie, il est important que des efforts concertés soient déployés pour mettre fin à la violence et apporter une aide significative aux personnes touchées.

Jephté MATONDO