
Les discussions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, tenues samedi dernier en Angola, n'ont une fois de plus pas abouti à un compromis pour résoudre la crise sécuritaire qui secoue l'Est de la RDC.
Il s'agissait de la quatrième tentative de pourparlers dans le cadre du processus de Luanda, visant à établir un plan de paix pour cette région instable. Cependant, les deux parties campent sur leurs positions.
En effet, la RDC a réitéré son refus catégorique de dialoguer avec le mouvement rebelle M23, qu'elle considère comme une "marionnette" du Rwanda. De son côté, Kigali a maintenu sa demande de retrait des forces congolaises et de neutralisation du groupe armé FDLR, accusé d'avoir des liens avec le Rwanda.
Cette impasse illustre la complexité de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC, où de multiples groupes armés sèment le chaos depuis des années. Les tensions entre Kinshasa et Kigali, qui s'accusent mutuellement de soutenir des rebelles, n'ont cessé de s'envenimer ces derniers mois.
Malgré tout, la communauté internationale ne cesse d'appeler ces deux pays voisins à dialoguer et à privilégier le diplomatie pour parvenir à des solides durable. Mais le chemin semble encore long avant d'y arriver.
Jephté MATONDO