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Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a  pris la décision d'annuler ses déplacements officiels prévus en Guinée et au Venezuela, afin de prioriser les enjeux sécuritaires qui rongent le pays. 

Cette décision, annoncée après un bref passage à Accra, au Ghana, semble être motivée par des priorités nationales pressantes, notamment en matière de sécurité et humanitaire touchant des milliers de congolais. 

Les voyages annulés avaient des objectifs significatifs. Le déplacement en Guinée était destiné à renforcer la coopération Sud-Sud et à discuter de projets économiques conjoints.

Quant au voyage au Venezuela, il visait à solidifier les liens bilatéraux, en mettant l'accent sur les secteurs des hydrocarbures et de la diplomatie. Bien que ces absences sur la scène internationale puissent ralentir certains projets de coopération, elles mettent en lumière la priorité accordée à la stabilité interne.

Le contexte de crises sécuritaires persistantes, particulièrement à l'est du pays, où la situation demeure préoccupante en raison de la présence des rebelles du M23, le président a choisi de rester sur le sol congolais. 

La crise dans l'Est de la RDC constitue un défi majeur pour le gouvernement. Les affrontements sporadiques entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23 exacerbent la situation humanitaire, entraînant des milliers de déplacés et une demande croissante d'aide d'urgence.

Entre temps, les pressions internationales s'intensifient pour que des solutions durables soient mises en œuvre.

Jephté MATONDO