Dans une déclaration faite à la rédaction de factuel.cd, le président du parti politique Avenir du Grand Congo, Jean-Calvin Mbweso, mandaté par le bureau politique du parti ultra Kabiliste, AGCO, pour expliquer au peuple congolais, affirme-t-il, la campagne de diabolisation menée par certains membres de l’Union Sacrée pour l’article 217 de la constitution de la République Démocratique du Congo, promulguée le 18 février 2016.
D’après lui, les dispositions de cet article de la constitution, proviennent des anciens parlementaires dont Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, père biologique de Félix Tshisekedi, de Marcel Lihahu et tant d’autres, en 1967 et c’était considéré comme une constitution de révolutionnaires.
Entre temps, la loi Bakajika était déjà mise en place en RDC depuis le 28 mai 1966. Ladite loi, ne figurait pas à la constitution de révolutionnaires. L’article 217 qui semble poser de problème aujourd’hui, soutient le président de l’AGCO, figurait déjà dans cette constitution de 1967, dans son article 69.
Comme certains membres de l’Union Sacrée soutiennent que les dispositions de l’article 217 de la constitution donne les avantages aux étrangers de bénéficier des richesses de la RDC au détriment des autochtones, ça veut dire que la faute vient de ces anciens politiques qui l’ont élaboré.
Dans la constitution de transition de 1992, dans son article 108, cette disposition est encore reprise, sans aucun problème, a souligné encore Jean-Calvin Mbwesso, président du parti politique, Avenir du Grand Congo. Cet article stipule que l’état congolais peut abandonner partiellement sa souveraineté.
Le bureau politique de l’AGCO a remarqué en outre, que beaucoup de pays africains ont repris cette même disposition de l’article 217 dans leurs différentes constitutions et c’est à caractère international. Il
n’a pas hésité de donner l’exemple du , de Gabon, du Sénégal et de l’ Algérie.
Pour terminer son message en beauté, Jean-Calvin Mbweso interpelle les députés nationaux de la RDC à protéger cette constitution qui a donné l’élan démocratique à la RDC, en amenant à l’alternance pacifique et civilisé.
Jean-Calvin Mbweso estime par ailleurs, que c’est une ruse de la part de quelques membres de l’union sacrée pour faire déverrouiller l’article 220 de la constitution, en donnant le pouvoir aux députés nationaux d’élire le président de la République en 2028, à la place du peuple, pour lui permettre de briguer 2 autres mandats de 7 ans.
« Le changement de la constitution n’est pas urgent, il faut plutôt s’occuper du social du peuple », a conclut Jean-Calvin Mbwesso, en s’adressant au gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Factuel.cd