La situation sécuritaire dans la ville de Goma au Nord-Kivu, devenue critique ce matin. Des affrontements intenses ont éclaté à l'aéroport international de Goma et dans plusieurs quartiers environnants, plongeant la ville dans le chaos.
À 5 heures 33 minutes, des coups de feu et des détonations ont résonné, témoignant d'une escalade violente entre les Forces Armées de la RDC (FARDC) et les groupes armés, notamment le M23, soutenu par le Rwanda. Les FARDC, en collaboration avec les milices locales Wazalendo, ont réussi à repousser les attaques des rebelles et à reprendre le contrôle de la station de la Radio Télévision Nationale (RTNC)
Cependant, les combats continuent de faire rage. Des maisons de civils près du Port Public de Goma ont été touchées par des explosions de bombes, présumément tirées depuis une position militaire rwandaise située à proximité de la Bralima. L'impact de ces affrontements sur la population civile est préoccupant, alors que la peur et l'incertitude gagnent les habitants.
En outre, des drones kamikazes ont été signalés sur le Mont Goma, visant une position stratégique des FARDC, ce qui complique davantage la situation déjà volatile. Malgré ces tensions, l'aéroport international de Goma reste sous le contrôle des forces gouvernementales, offrant une lueur d'espoir au milieu de la tourmente.
Il est important de noter que le M23, bien qu'affaibli par les récentes offensives, contrôle encore une partie de la ville, exacerbant les craintes d'une prolongation du conflit.
Il sied de rappeler qu'au cours d'une sortie médiatique du ministre de la communication Patrick Muyaya, le gouvernement avait appelé la population de rester à la maison et surtout de soutenir les FARDC.
Jephté MATONDO