Fayulu
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Dans une correspondance adressée à M. Max Boqwana, Directeur exécutif de la Fondation Thabo Mbeki, le leader de l’opposition congolaise, Martin Fayulu, a salué l’engagement constant de ladite fondation, en faveur de la paix, de la stabilité et de l’intégration africaine, tout en appelant à une réorientation vers un véritable dialogue national inclusif en République Démocratique du Congo. 

Fayulu reconnaît l’initiative d’organiser, du 3 au 6 septembre 2025, un dialogue continental sur la paix et la sécurité, avec un accent particulier sur la RDC. Cependant, il souligne certaines zones d’ombre entourant cette rencontre, notamment l’absence de clarté sur la liste des participants, les thématiques, l’agenda des panels et les dispositions protocolaires.

 « Ce flou suscite une certaine perplexité », écrit-il.

L’ancien candidat à la présidentielle insiste sur le fait qu’un processus de dialogue national inclusif est déjà en gestation en RDC, porté par les autorités religieuses congolaises de diverses confessions. Ce processus, selon lui, bénéficie du soutien d’une large majorité de la population et vise une « résolution endogène, pacifique et durable » des crises profondes qui minent le pays.

Dans ce cadre, Fayulu rappelle que l’Union africaine a désigné le président togolais Faure Gnassingbé comme facilitateur du processus de paix en RDC, avec le soutien de plusieurs anciens chefs d’État africains. Une démarche qu’il considère comme une preuve de l’intérêt croissant de l’UA pour une solution africaine concertée et la nécessité de coordonner les efforts autour de cette dynamique inclusive.

Par ailleurs, Martin Fayulu exhorte ainsi la Fondation Thabo Mbeki à « accorder la priorité au processus de Kinshasa », en encourageant la participation de l’ensemble des acteurs nationaux. Un appui sincère et relayé au niveau régional et international serait, selon lui, non seulement pertinent et légitime, mais également porteur d’un véritable impact pour la paix durable en RDC.

Jephté Matondo