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À Kananga, il y a une crise à la fédération de l’UDPS. À la base, deux ailes se disputent la gestion du parti. Un groupe de partisans est allé fermer le siège de l’UDPS, situé au centre-ville. Tout a commencé dans la matinée du lundi dernier quand des militants ont pris d’assaut le bureau de l’UDPS, situé au croisement des avenues Kasa-Vubu et du Sapin, dans la commune de Kananga.

À leur arrivée sur ce lieu, ils auraient maîtrisé le gardien avant de prendre le contrôle de ce bureau. Une vive tension de quelques minutes a prévalu devant ce siège de l’UDPS, avant que les éléments de la police interviennent pour remettre de l’ordre.

Les membres de l’aile du bureau assiégé ont saisi le parquet près le TGI Kananga pour qu’ils rentrent dans leur droit. Contacté, le 2ème vice-président de l’UDPS explique que ces jeunes ont agi conformément à la vision de la hiérarchie qui veut réorganiser le parti.

Armandus Katanga plaide pour le respect de la décision n0013 qui, en septembre dernier, avait procédé à la nouvelle mise en place au sein des comités fédéraux de l’UDPS.

Ce cadre provincial de l’UDPS est également d’avis que seule l’unité du parti fera que leur parti soit en ordre de bataille, lors des élections de 2023.

En attendant, le parquet près le TGI Kananga a déjà ouvert une enquête, afin de rétablir les responsabilités sur cette affaire. Alors que le siège de l’UDPS de l’avenue Kasa-Vubu reste sceller et il est encore gardé par les éléments de la police pour éviter tout dérapage.

BN