
C'est autour de ce thème que les membres de l'Association des jeunes pour le respect et la promotion des droits de l'homme (A.J.R.D.H) ont réfléchi au cours de la cérémonie marquant la reprise des activés ce lundi 30 novembre 2020, après un long moment de trêve qu'ils attribuent à la peur suite à la disparition de plusieurs de leurs membres. En effet, ladite association existe depuis le 16 janvier 2012.
Elle a pour mission de faire connaître, défendre et promouvoir les droits de l'homme, porter assistance juridique et morale aux personnes démunies pour défendre leurs droits. "L'A.J.R.D.H atteste que l'alternance du pouvoir à la tête du pays ne sera salutaire et effective si les caciques de l'ancien régime ayant commis des crimes seront poursuivis par la justice, afin de répondre de leurs actes. La disparition des responsables de L'A.J.R.D.H en 2017 notamment le secrétaire général et son adjoint, ainsi que la détention secrète d'autres membres a créé un traumatisme au sein de l'association au point de paralyser l'ensemble des activités".
C'est par ces mots que M. Yudonago Élie, secrétaire a.i a exprimé sa désolation et ses crainte en ce jour, où les activités reprennent officiellement. Selon lui, la sécurité ne leur est toujours pas garantie. C'est pourquoi, "En ce moment où le pays vit une nouvelle ère politique, M. Yudonago Élie espère de tous ses vœux que les dommages physiques, matériels et psychologiques causés aux membres de l'association puissent être réparés", a-t-il ajouté. Et que toutes les personnes dont les droits ont été lésés puissent bénéficier de la protection de l'État pour être établi dans leurs droits.
Après l'exposé du secrétaire général a.i, il y a eu séance des questions de l'assistance, suivie de la présentation du comité provisoire jusqu'à la reprise effective de l'ensemble des activités.
Rappelons que cette cérémonie s'est soldé par un moment de rafraîchissement.
Factuel