Boloko
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Infirmière de son état, Joséphine Boloko qui réside à Paris en France depuis 2004 est revenue dans la capitale congolaise 18 ans après, pour mettre en place l'Organisation Non Gouvernementale dénommée Case des femmes et enfants vulnérables, qui a son siège au quartier Kwenge, dans la commune de Matete.

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Ensemble avec le coordonnateur de son ONG, Bob Fiokona, Joséphine Boloko a tenu une conférence au mois de mars dernier, au siège de la case des femmes et enfants vulnérables, sur l'autonomisation de la femme, pour expliquer le rôle que doit jouer une femme dans la société congolaise.

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Ancienne infirmière à la clinique Ngaliema à Kinshasa ainsi qu'au centre hospitalier du docteur Tshamala, où elle évoluait dans l'endroscopie, Joséphine Boloko est partie en France, précisément à Lille pour perfectionner son travail. Sur place, cette dame qui trouve du plaisir à aider les autres a joué un grand rôle pendant la pandémie du COVID-19, d'autant plus qu'elle était à la première ligne pour sauver des vies.

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À Kinshasa, Joséphine Boloko octroie des micros crédits aux femmes qui se débrouillent dans les petits commerces et encourage d'autres femmes qui résident à Kinshasa d'adhérer massivement dans l'ONG Case des femmes et enfants vulnérables, afin d'avoir une carte de membre pour bénéficier des différents projets de cette organisation non gouvernementale. ( Centre de formation, mutuelle de santé, mutuelle d'emploi, formation en coupe et couture ).

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Soulignons que Joséphine Boloko oeuvre aussi dans l'agroalimentaire pour permettre aux jeunes de la capitale congolaise de trouver du travail dans ce secteur. Elle mis en place une porcherie, un restaurant et d'autres activités connexes. Beaucoup d'actions déjà à l'actif de Joséphine Boloko, avec la remise des motos à certains jeunes de Kinshasa qui travailleront pour leur propre compte, après avoir rembourser l'argent de crédit utilisé pour l'achat de ces motos.

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Soucieuse de devenir Infirmière cadre en France, Joséphine Boloko compte continuer ses études dans ce domaine pour partager son expérience avec ses compatriotes congolais, comme ce fut le cas avec les machines de fibroscopie que ses autres anciens collègues n'arrivaient pas à utiliser au centre hospitalier du docteur Tshamala sur place à Kinshasa.

Djo Akeks