
Le bureau politique du parti Avenir du Grand Congo, AGCO, a réagi par rapport à la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo.
L’autorité morale de ce parti politique congolais, qui se veut être l’œil et l’oreille du peuple, Jean Calvin Mbweso Luseyi, a déclaré dans son speech : « Que la peine de mort ne soit pas une machine de résonance du pouvoir pour pérenniser la dictature ».
Poursuivant ses propos, le leader du parti ultra kabiliste, AGCO, membre du Front Commun pour le Congo, FCC, Jean Calvin Mbweso Luseyi a rappelé que le peuple congolais avait opté pour un état de droit, aidons le à le vivre réellement, avant de souligner que la peine de mort serait compréhensible, selon lui, si une réforme structurelle est engagée en amont, visant à rencontrer l’inquiétude du président Tshisekedi, sur la maladie chronique qui gangrène la justice congolaise.

Le président de l’AGCO estime que le train de vie des magistrats, des juges, des médecins, des enseignants du primaire et du secondaire, des professeurs d’universités, des auxiliaires de la justice, des policiers, des militaires et des fonctionnaires doit être amélioré en urgence, conformément à la recommandation de la communauté internationale.
En outre, Jean Calvin Mbweso Luseyi a indiqué que cette levée du moratoire sur la peine de mort en RDC, n’est pas du tout mauvaise, si c’est pour être appliqué aux ennemis de la république et aux autres politiciens qui sacrifient la population pour leurs propres intérêts égoïstes.
Mais, que ce moratoire, ajoute-t-il, ne soit pas pour étouffer la démocratie et favoriser la dictature ou modifier la constitution, pour s’éterniser au pouvoir.

Espérant que le président Tshisekedi a déjà traité la justice de son pays la RDC, ce qui est une bonne chose, l’AGCO de Jean Calvin Mbweso Luseyi a la mission de rappeler le gouvernement ses obligations au peuple, conformément à l’article 58 de la constitution qui stipule que la population a le droit de jouir à la richesse de son pays.
« Sur ce, nous rappelons que la RDC sera désormais parmi les pays qui appliquent la peine de mort et le président Tshisekedi doit suivre pour que les innocents soient exécutés, comme ce fut le cas de Simon Kimbangu, Patrice Emery Lumumba, Everiste Kimba, Mahamba, pour ne citer que ceux là, l’ancien premier ministre Nguz Karl Bond, a eu la vie sauve, après sa condamnation à mort, grâce à la grâce présidentielle, à l’époque du président Mobutu », a conclu Jean Calvin Mbweso Luseyi.
Propos recueillis par Djo Akeks