
Le programme des obsèques du saxophoniste, chanteur, artiste, musicien, mécène, éditeur, producteur congolais, Verkys Kiamwangana Mateta Veve est connu. Décédé à Kinshasa, le 13 octobre dernier à l'âge de 78 ans, suite à une maladie, les obsèques de l'ancien président de l'Union des Musiciens Congolais s'organiseront du 3 au 4 décembre 2022, à Kinshasa.

Tous les membres de l'Union des Musiciens Congolais ont prévu d'ailleurs de se retrouver ce vendredi 25 novembre 2022, à 17 heures, pour les préparatifs des obsèques de celui que les artistes appelaient PDG Kiamwangana. Voici ce message :
COMMUNIQUÉ
A tous les membres de l'UMUCO, une réunion est prévue ce vendredi 25 novembre 2022 en rapport avec les obsèques du Président National Verckys KIAMUANGANA MATETA.
Lieu: Immeuble Veve Center
Heure: 17h
Ordre du jour: Mise en place effective des sous-commissions.
Votre présence est vivement souhaitée.
Pour le comité d'organisation,
Félix Wazekwa
Président.

Verkys Kiamwangana Mateta Veve est parmi les artistes qui ont donné l'occasion à la musique congolaise moderne de se faire connaître un peu partout en Afrique. Il a donné l'occasion à plusieurs artistes congolais d'émerger en facilitant leur travail avec l'achat des instruments de musique.
Rappelons également que Verkys Kiamwangana Mateta Veve s'était remarié 6 mois avant son décès avec Madame Séraphine Kondoli. C'était le 23 avril 2022, et sa progéniture était contre ce mariage, disant que leur papa n'avait plus toutes ses facultés en place.

Ancien Président du Conseil d'Administration de la Société Congolaise des Droits d'Auteurs et Droits voisins SOCODA, Verkys Kiamwangana Mateta Veve s'occuper simultanément de cette société de droit d'auteur et de l'Union des Musiciens Congolais, UMUCO qui n'était plus active comme par le passé.

La chanson intitulée ''nako mitunaka'' reste un chef-d'œuvre de Verkys Kiamwangana Mateta Veve, qui fustigeait déjà le comportement des colonialistes dans la religion.
L'artiste a été excommunié par l'église catholique à cause de cette chanson, le gouvernement de l'époque avec le président Mobutu à la tête du pays avait exigé l'exécution de ladite chanson pratiquement tous les jours dans la chaîne de télévision publique.
Les artistes ne meurent pas, dit-on.
Djo Akeks