Vital Kamerhe remporte les primaires de l'Union Sacrée et devient le candidat au poste de président de l'Assemblée nationale.
Dans un dénouement attendu, Vital Kamerhe a remporté les primaires de l'Union Sacrée et est désigné comme le candidat de ce mouvement politique au poste de président de l'Assemblée nationale.
L'élection s'est déroulée, lors d'un scrutin auquel ont participé 372 députés. Au terme de ce processus démocratique, Vital Kamerhe a obtenu une victoire éclatante avec 107 voix, devançant ainsi ses concurrents directs. Mboso Nkodia a recueilli 72 voix, tandis que Lukwebo a obtenu 36 voix.
Dès avant son élection, Vital Kamerhe s'est adressé aux députés en soulignant l'importance de la contradiction constructive dans le débat politique. Il a cependant mis en garde contre les invectives stériles, appelant à un dialogue respectueux et constructif entre les différentes composantes de l'Assemblée nationale.
«La contradiction, oui ! Mais les invectives, Non ! Je vous préviens maintenant ceux qui veulent voter pour moi, que je ne vais pas vous flatter pour vous dire quand je tiendrais ce micro là, que vous soyez de l'opposition, ou de la majorité, nous devons voir l'impact qui decoule de la constitution », a déclaré Kamerhe.
Le candidat élu a également exprimé sa vision quant au rôle de l'Assemblée nationale vis-à-vis du pouvoir exécutif. Vital Kamerhe a souligné que la responsabilité première du président de la République doit être questionnée par les députés, et que le gouvernement doit rendre des comptes à la chambre.
«Le président est irresponsable devant la chambre, ne demandez pas des comptes au président de la République, demandez les comptes au gouvernement» a-t-il martelé.
Il sied de noter que la victoire de Vital Kamerhe aux primaires de l'Union Sacrée témoigne de sa popularité et de la confiance accordée par ses pairs. Sa nomination en tant que candidat au poste de président de l'Assemblée nationale ouvre de nouvelles perspectives pour la politique congolaise.
Jephte MATONDO