
C'est une réunion qui s'inscrit dans le cadre de l'amitié, de la coopération et de bon voisinage que le chef de l'État angolais, João Manuel Gonçalves Lourenço et le chef de l'État de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont tenu dimanche 5 janvier 2020 dans la ville de Benguela en Angola.
Une réunion au cours de laquelle les deux chefs d'État ont abordé le dossier ZIC ( Zone Intérêts Commun ) pour l'exploration pétrolière.
Le communiqué de presse rendu public indique également que, les chefs d'État se sont convenus que les équipes techniques des deux pays se réuniraient dès que possible pour établir le calendrier d'action nécessaire à la mise en œuvre du projet conjoint.
Félix Tshisekedi et Joâo Lourenço ont également saisi l'occasion pour examiner les conséquences de la décision du tribunal provincial de Luanda du 30 décembre 2019. Et s'agissant justement de la lutte contre la corruption et l'impunité, les deux personnalités ont estimé qu'il y avait une grande magnanimité de la part de l'État angolais à établir un délai de grâce de six mois en vertu de la loi n° 9/18 du 26 juin 2019, sur le rapatriement des ressources financières, une opportunité qui n'a pas été saisie en temps voulue par la famille de l'ancien président Angolais.
Et considérant qu'un an après la fin de cette période de grâce, l'État angolais, pour la défense de ses intérêts avait toute la légitimité de mettre en place les moyens juridiques, judiciaires, diplomatiques et autres qu'il juge nécessaires, afin d'assurer le rapatriement effectif des capitaux placés illicitement hors du pays et de prévoir le recouvrement de ces avoirs sur le territoire national.
Enfin, sur le plan politique Félix Antoine Tshisekedi et son hôte, Joâo Lourenço se sont engagés à poursuivre les processus de transition politique dans leurs pays d'une manière pacifique et harmonieuse, dans l'intérêt des deux peuples.
Pathy Nkieri