
La ville de Kinshasa a été secouée ce mercredi 2 février 2022 très tôt le matin, par la nouvelle selon laquelle 26 personnes dont 24 femmes et 2 hommes ont trouvé la mort électrocutés par un câble haute tension qui s'est coupé pendant la pluie.
Cependant, le premier ministre, le gouverneur de la ville, certains ministres, députés et même le président de la République se sont rendus sur le lieu du drame pour palper du doigt ladite tragédie.
Juste après leur visite, une réunion de crise était convoquée dans le but sans doute de pendre des mesures conséquentes au sujet de cet événement malheureux.
Plusieurs congolais, allant des politiques aux musiciens en passant par des sportif, attristés par cette situation ont exprimé leurs compassions d'une manière ou une autre.
Mais la plupart espérait de voir l'État congolais décréter un "deuil national" ou la fermeture de ce marché, juste après cette réunion. Outre cela, une autre décision pouvait encore soulager le peuple.
Car au delà de Matadi-Kibala, il y a eu presque près de 100 morts dans une seule journée ce mercredi 2 février à travers le pays, particulièrement en Ituri, à Djugu où les miliciens CODECO ont ôté la vie à plus de 50 personnes dans la nuit du 1 au 2 février, province sous l'état de siège. Mais ce silence inéluctable a été observé auprès des autorités 24 heures après.
Notons que l'incident de Matadi Kibala va juste accélérer le processus de la délocalisation de ce marché vers le camp PM, enfin d'éviter d'autres drames.
« S'il faut que le monde se taise à chaque fois qu'une personne meurt, pour la RDC, il faut que l'humanité se taise à jamais ! », écrit avec Meschack KKadim, artiste et bedeiste congolais.
Jephté Matondo