
Une réunion élargie du Conseil Supérieur de La Défense s’est tenue mercredi soir à la Cité de l’Union Africaine, sous la présidence du Chef de l’État et Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC).
Au coeur de cette rencontre, l'état des lieux de la situation sécuritaire dans l’ensemble du pays, avec un accent particulier sur l’Est, où les forces armées sont engagées dans des combats intenses contre les forces d’agression.
À l’issue de cette rencontre stratégique, le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a tenu à rassurer l’opinion publique que les FARDC ont repris l’initiative sur le terrain, marquant un tournant décisif dans la lutte contre les groupes armés et les forces étrangères qui occupent certaines portions du territoire congolais.
« Nos troupes ont repris l’initiative. Nous ne voulons pas avancer dans des annonces prématurées, mais dans les jours à venir, la montée en puissance des FARDC va se poursuivre. Les territoires occupés par les forces d’agression seront récupérés, un à un », a déclaré le ministre.
Cette déclaration intervient après un rapport détaillé présenté par le chef d’État-major général des FARDC. Ce dernier a confirmé que les forces armées progressent sur plusieurs fronts, notamment grâce à une coordination accrue et un appui logistique renforcé.
Outre l'aspect opérationnelle, le Conseil Supérieur de La Défense a fait le point sur plusieurs autres aspects notamment l'aspect diplomatique, où il a noté l'isolation de plus en plus constaté du Rwanda dans l'échiquier international.
«Au delà de la question opérationnelle abordée dans toute sa dimensions, nous avons aussi abordé l'aspect diplomatique de ces questions, où vous avez noté avec nous l'isolation de plus en plus constaté du Rwanda qui montre qu'il n'est pas le pays qui veut la paix dans l'Est de la RDC», a déclaré Patrick Muyaya.
Alors que les FARDC poursuivent leurs opérations, le Gouvernement appelle les Congolais à l’unité et au soutien des forces armées. La mobilisation nationale reste un pilier essentiel pour faire face aux défis sécuritaires persistants.
Jephté MATONDO