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La société Maajabu Gospel, connue pour son rôle majeur dans la promotion de la musique chrétienne en République démocratique du Congo, a annoncé qu’elle passera désormais par la voie judiciaire pour faire face aux attaques et propos diffamatoires qui visent son image.

Dans un point de presse tenu ce jeudi 15 août 2025, à Kinshasa, l’entreprise dit avoir été victime, au cours de ces cinq dernières années, « d’insultes, de calomnies et d’allégations mensongères », relayées notamment sur les réseaux sociaux.

Cependant, la direction de Maajabu Gospel tient à préciser qu’elle n’est pas une église mais une société à caractère chrétien œuvrant pour l’intérêt général. 

Elle affirme également avoir longtemps gardé silence par souci de paix, mais estime que « la patience a ses limites » et qu’il est temps de protéger son image ainsi que son œuvre.

«Pendant plus de cinq ans, nous avons gardé silence. Non pas par faiblesse ou par peur, mais par choix. De la même manière que nous avions choisi de garder le silence, nous avons désormais décidé de recourir aux lois de la République pour nous défendre contre toute forme d'attaque », a déclaré Aristote Nzuzi, Directeur général de Maajabu Holding. 

En outre, elle souligne que l’entreprise n’est pas opposée aux critiques constructives, mais qu’elle ne tolérera plus les « propos mensongers, injurieux et diffamatoires ». 

Maajabu rappelle que le Code numérique congolais et le code déontologique du journalisme encadrent déjà les publications en ligne, y compris sur les réseaux sociaux.

« Toute personne diffusant des propos diffamatoires ou mensongers, qu’ils soient clairs, voilés ou ambigus, devra répondre devant la justice congolaise », avertit la société.

Par ailleurs Aristote Nzunzi, affirme dans ses propos  que l’engagement de Maajabu envers la vérité et la justice est « une ligne de conduite claire » et que l’entreprise utilisera désormais la justice pour défendre ses activités.

La société conclut en réitérant sa mission: protéger et promouvoir l’œuvre de Dieu à travers la musique, tout en mettant en garde que « durant cette saison, Maajabu n’épargnera personne ».

Jephté Matondo