
C’est peut-être le début du redressement du sport congolais dans son ensemble.
C'est ce que veut la structure dénommée "CPS", Changement Par le Sport à travers la RDC.

Cette nouvelle plateforme de réflexion qui se veut un cadre d'idées pour des nouvelles valeurs sportives a vu le jour mercredi 27 août dernier, lors d'une soirée exceptionnelle d'échanges de connaissances organisée à Hilton hôtel de Kinshasa.
Dirigée par l'un des initiateurs clés de ce projet, Bob Makandalele, la dite soirée d'échange à la quelle se sont joints les Journalistes sportifs pour une conférence de Presse par la suite, a été marqué par 3 temps forts.

D'abord, il était question de planter le décor sur les objectifs poursuivis parmi les quels, inculquer aux athlètes, Dirigeants sportifs, bref ceux qui oeuvrent dans les sports, une nouvelle marche à suivre pour éviter des erreurs et des échecs à répétition.
Puis s'en sont suivis les exposés de 4 panelistes avec chacune une thématique bien précise.
Rôle que joue le sponsoring dans le développement du sport et comment peut-on le mobiliser efficacement ?
Cette thématique abordée avec dextérité par Joe Lolonga, Manager et ancien 2ème Vice-Président de la fédération de basket-ball du Congo, a relevé que le sponsoring n'est pas à prendre comme une aide sociale mais plutôt un moyen de visibilité.

"Le sponsoring n'est pas une aide sociale. C'est un Service qu'on rend au client pour la vente de son image. Et nous, sportifs, on en a besoin, a déclaré Joe Lolonga, expert en Marketing.
S'agissant de la 2e thématique axée sur ce que l'activité sportive peut contribuer à la santé physique et mentale, tout a été démontré qu'à travers le sport, l'on réduire les risques d'hypertension.
"Le sport a un impact direct sur la santé physique et mentale. Il réduit les risques d'hypertension. Beaucoup de gens se trompent. Le meilleur aphrodisiaque pour notre santé, c'est le sport. Pas les plantes, a souligné le Docteur Serge Emmanuel Holenn.

À lui d'ajouter ceci :
" Ceux qui pratiquent le sport ont de la patience et l'esprit de la résilience" a-t-il renchéri.
Le troisième intervenant s'est appesanti sur le sport et la citoyenneté.
Me innocent Kibundulu a étalé au grand les défis et les efforts que tout le monde devra faire pour un sportif Congolais nouveau incarné par des valeurs sportives nouvelles.
"Comment forger une nouvelle génération d'acteurs du changement dans les sports?", s'est interrogé Me Innocent Kibundulu.
L'ancien secrétaire général du comité de normalisation de la fecofa a aussi insisté sur le fait que la RDC a maintenant besoin des acteurs se lèvent tôt pour trouver des solutions rapides.
"Nous devons former des Congolais qui ne doivent pas poser des questions du genre, Qu'est-ce que le sport fait pour lui? Plutôt il faut se poser des questions comme que ferais-je du sport pour atteindre la culture sportive ", a-t-il indiqué.
À son tour, Constant OMARI selemani a tenté de répondre à la question suivante, que peut-on espérer de l'application des résolutions de mbwela lodge pour la gouvernance sportive en RDC?
À cette question, le Président honoraire de la fecofa et de la CAF ad intérim a salué les énergies et intelligences dégagées lors de ces assises. Mais le surnommé l'homme moderne a regretté de ne voir pas jusqu'à ce jour les résolutions de ces états généraux des sports être mis en application.

"Nous avons fait un travail approfondi avec des solutions appropriées. Malheureusement, ces résolutions souffrent d'un manque de mise en oeuvre", a lâché Constant Omari.
À l'absence de Vidiye Tshimanga qui devrait échanger sur l'impact du leadership politique sur la gouvernance sportive, l'assistance a bien compris que la naissance de cette plateforme valait la peine.
Plusieurs actions sont envisagées dans les jours à venir pour effectivement mettre la pression aux décideurs et rappeler les consciences des sportifs que le secteur peut, à lui seul, relever la RDC de ses nombreuses maladies.
Doudou MBALA