
À Kananga, au Kasaï Central, les enfants de la rue sont de plus en plus nombreux dans la ville et commettent plusieurs actes de vandalisme. La police urbaine affirme avoir interpelé deux d’entre eux, qu’elle a transféré le week-end dernier à la police de protection des femmes et enfants pour vol.
La LIZADEEL qui se dit préoccupée de cette situation en appelle à la responsabilité de l’Etat. En réaction, le gouvernement provincial promet des mesures qui s’imposent pour mettre hors d’état de nuire ces enfants en rupture avec les liens familiaux.
Selon la police urbaine de Kananga, cette catégorie d’enfants s’illustre par plusieurs actions dont le vol, les menaces, l’extorsion des biens et autres. On les retrouve souvent au rond-point Monalux, au grand marché de Katoka et à celui de Ndesha vers les rails.
La même source indique avoir interpelé deux le week-end dernier pour avoir volé des chèvres. Elle les a transférés à la police de protection des femmes et enfants. C’est là que ces prévenus seront identifiés, avant que leurs dossiers ne soient transférés au tribunal pour enfant.
Le coordonnateur provincial de LIZADEEL appelle l’Etat à prendre ses responsabilités pour mettre fin à ce phénomène appelé enfant de la rue qui prend de l’ampleur à travers la ville.
Pour sa part, la ministre provinciale du Genre, Famille et Enfants, Sylvie Kafunda attribue ce phénomène à la pauvreté, accentuée par crise sécuritaire qui a secoué la région.
Toutefois, la ministre assure que l’exécutif provincial va bientôt prendre une série de mesures pour résoudre cette question.
En attendant, elle encourage les parents à poursuivre l’encadrement de leurs enfants malgré la conjoncture difficile.
BN