Briques
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À Kinshasa, dans certaines communes, une pratique a vu le jour depuis quelques années. Il s’agit des briqueteries à ciel ouvert qui dérangent énormément, plus d’une personne.

Ce sont des hommes d’affaires qui se lancent à trouver des espaces verts dans la ville, ensuite demander l’autorisation dans la commune, pour exercer leurs activités, consistant à acheter des bennes de sable, des caillasses, pour vendre en détail ainsi que la fabrication des briques et des claustras.

À Lemba foire, on en trouve, en face de la Foire Internationale de Kinshasa, en allant vers by-pass. Là , il a également des pierres tombales à vendre, et pourtant, aucun cimetière aux environs.

À Kitambo Hôpital, sur l’avenue O.U.À, en se dirigeant vers l’hôtel diplomate, aux environs de la station d’essence Engen, il y a une briqueterie, à côté de la décharge publique. Même les piétons, ont des difficultés pour circuler de ce côté là.

Briques

À Bandalungwa, aux environs du pont Lunda Bululu, il y a des personnes qui font ces activités en prenant du sable de la rivière makelele pour la fabrication des briques et des claustras. En même temps, ils vendent des bennes de sable.

À Kasa Vubu, sur l’avenue Assossa, en diagonale du Lycée Motema Mpiko, les activités des briqueteries se déroulent bien et les propriétaires de ces activités font des bonnes affaires avec tous les chantiers qu’on retrouve de ce côté là.

Briques

sur Sayo, à quelques mètres de l’ISPL, des briques sont fabriquées et vendues à quelques mètres d’un sous commissariat de la police.

Sur l’avenue de l’université aux environs de l’église orthodoxe, il y a des briques à vendre à l’espace public.

Dans les communes de lingwala, à la sortie de l’avenue Dodoma sur huilerie, jusqu’à côté de la station d’essence Cobil et dans la commune de Kinshasa, sur huilerie toujours, aux environs de l’avenue Nyanza jusqu’au niveau du rail ces personnes que l’un des anciens directeur du ministère du tourisme et de la Commission Nationale de la Prévention Routière (CNPR), considère comme des hors la loi, n’utilisent pas seulement les espaces verts, mais aussi les trottoirs que les piétons devraient emprunter.

Autre conséquence, selon lui, c’est la destruction des infrastructures routières chèrement acquises par le gouvernement.

Par rapport à toutes ces situations, plusieurs observateurs pensent que les bourgmestres des communes où se déroulent ces activités des briqueteries devaient être interpellés, comme ce fut le cas avec leur collègue de la commune de Makala, condamné à 5 ans de prison, pour les actes de vandalisme du mur de soutènement cassé sur l’avenue Elengesa, nouvellement construite.

Il faut souligner que les espaces verts sont de plus en plus rare dans la capitale congolaise, d’autant plus que tout le monde les occupe avec quelques activités, notamment avec des briqueteries.

L’état devait prendre ses responsabilités pour remettre de l’ordre dans le secteur de l’environnement pour permettre aux touristes de bien apprécier la ville de Kinshasa, encombrée par plusieurs choses, entre autres les briqueteries à ciel ouvert.

Djo Akeks