Une affiche de l'hôtel de ville
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Depuis quelques temps, des véhicules qui ont des affiches avec de laissez passer sont interpellés par des services de police et de la garde républicaine dans la capitale congolaise.

Un communiqué officiel indiquant ce contrôle avec des véhicules sans plaque d'immatriculation et des véhicules avec des plaques non conforme a été mis à la disposition de la presse locale. Des sirènes des cortèges ont été interdites également.

Un conducteur était interpellé le dimanche 4 Aoüt 2019 sur le boulevard triomphale à quelques mètres du stade des martyrs, à 16 heures, alors que sa voiture avait chauffé.

D'après cette personne qui n'a pas voulu donner son identité, lorsqu'il a garé son véhicule pour chercher de l'eau à mettre dans son radiateur pour poursuivre son chemin, un monsieur est venu à son aide en se présentant comme étant comme un élément de la garde présidentielle en tenue civile. Ensuite, un autre est venu, après un autre encore avant que leur chef débarque à cet endroit pour demander les documents de bord du véhicule.

Le dépannage terminé, le capitaine en tenue civile aussi demande au conducteur de monter avec lui dans le véhicule pour aller dans son bureau au pont Cabu.

un interrogatoire s'en est suivi avec fouille systématique des sacs retrouvés à bord de la voiture. Passeport, somme d'argent, téléphones portables, cartes bancaires, carte de service, documents de service, et autres étaient mis sur la table du capitaine qui tentait selon lui de chercher des documents qui trahissaient la RDC, en exhibant d'autres laissez passer confisqués par son service depuis l'opération. Il y avait ceux des avocats, du ministère de l'intérieur, de l'auditorat, de l'hôtel de ville et tant d'autres.

''Après deux heures passées dans ce bureau du capitaine de la garde républicaine au pont cabu, j'ai payé une amende pour continuer mon chemin'', a déclaré ce conducteur, victime de cette interpellation du dimanche.

Factuel.cd