
Ce matin, l'ambassade de France à Kinshasa a été la cible d'une violente manifestation, au cours de laquelle des protestataires ont mis le feu au bâtiment. Bien que l’incendie ait été rapidement maîtrisé, cet acte de vandalisme soulève de vives inquiétudes quant à la sécurité des agents diplomatiques et des ressortissants présents dans la région.
Les manifestants, en colère, ont exprimé leur frustration face à l'implication présumée de certains pays dans les conflits régionaux, notamment l'Ouganda et le Rwanda.
L'ambassade de l'Ouganda a également été attaquée, les manifestants accusant le pays de soutenir les groupes armés rwandais, en particulier le M23, qui agissent contre la République Démocratique du Congo (RDC).

La tension à Kinshasa ne montre aucun signe d'apaisement. Des groupes de manifestants ont tenté de pénétrer dans l’ambassade de la Belgique, exprimant leur indignation face à ce qu'ils considèrent comme l'indifférence de la Belgique face aux agressions rwandaises et à l'occupation de Goma.
Les autorités belges ont été interpellées sur leur rôle et leur position concernant la situation en RDC, amplifiant le sentiment d'urgence parmi les manifestants.
Ces actes sont commis au grand regret du gouvernement congolais qui a un peu plus tôt via son porte-parole Patrick Muyaya demandé à la population de ne pas attaquer les ambassades.
Jephté Matondo