Le parti Ensemble pour la République a fermement rejeté les allégations faisant état d’un prétendu rapprochement entre son président, Moïse Katumbi, et la coalition rebelle Alliance Fleuve Congo/M23 (AFC/M23), dirigée par Corneille Nangaa.
Ces accusations ont été évoquées lundi 19 août 2025, lors d’une rencontre entre Jacquemin Shabani, Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, et une délégation du parti d’opposition. Les responsables d’Ensemble ont exprimé leur étonnement face à ces insinuations, qu’ils qualifient d’infondées et de pure manipulation politique.
« Moïse Katumbi ne soutient pas la rébellion menée par Corneille Nangaa. Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur le sait », a déclaré un cadre du parti.
Espoir Ngalukiye, l’un des proches collaborateurs de Katumbi, est allé plus loin en dénonçant une « campagne de diabolisation » orchestrée par certains milieux politiques.
« On est dirigé par des gougnafiers toujours en quête de boucs émissaires. Jacquemin Shabani n’a pas lu ce rapport et se contente de rumeurs colportées par l’UDPS. La popularité de Moïse Katumbi est leur véritable cauchemar », a-t-il affirmé.
Du côté d’Ensemble pour la République, la ligne est claire : son président est un homme politique attaché aux principes démocratiques et engagé dans la voie pacifique pour la reconstruction du pays.
« Katumbi n’a jamais eu de contacts, encore moins de rapprochement, avec les mouvements rebelles responsables de l’instabilité dans l’Est », insiste le parti, qui annonce qu’il reviendra prochainement au ministère de l’Intérieur avec des explications détaillées.
Dans un contexte marqué par une recrudescence de la violence dans l’Est de la RDC, Ensemble pour la République estime que l’heure devrait être à l’unité nationale plutôt qu’aux accusations infondées.
Jephté Matondo